Sousse le 21/11/09
Entre la misère des Diplomates « carriéristes»
et L’enivrant 4e Pouvoir à Bonn (RFA)
Ma découverte de la vie ouest-allemande prit toute sa prééminence , paradoxalement à Tunis et non en outre-Rhin.
Dés 1970,de mon poste très influent de chargé de mission ,responsable de la communication et des relations extérieures du nouveau Ministre des Sports si Tahar Belkhoja, que mes écrits au quotidien de PSD « l’Action » et l’hebdomadaire « le sport »de si Mahmoud Ellafi que ses propres « amis Tunisois » le dépossédèrent de son bien pour une petite période et mes émission à la RTT(tv) depuis la W.CUP de Londres 66 ,me rappelèrent à ses souvenirs de Mahdia, Dakar (Jeux de l’Amitié 1963 etc………)
Mon itinéraire dans un environnement supernaturel : le sport…prit un virage politique ……surréaliste……que je n’est pu gérer convenablement ,en Tunisie .
Avec l’échéance des J.O du Munich 1972 qui approchèrent à une vitesse vertigineuse ,ce fut de la RFA (surnommée, non sans raison ,les USA du vieux continent),un peu par accident.
Tout en dirigeant le centre médico-sportif d’El Menzeh, avec une douzaine de « toubibs » des 2 sexes, essentiellement des pays socialistes),je me concentrais à introduire la marque des trois bandes Adidas, dans la zones frontalière de l’Alsace-Lorraine -Strasbourg-Landersheimn Detwiller .
Mon amitié avec le colonel Hassine Hammouda, mon étroite collaboration avec les services de l’éducation physique et des sports, au sein de la Défense National et mon élection comme Président de la Confédération Africaine D’athlétisme Amateur –CAAA -à Mexico-City 68 ,avec siège social ,mon appartement de la rue du Niger ,tout proche de la place Pasteur et d’autres activités à plusieurs facettes me dominèrent le vertige .
Ma première réalisation au profit des footballeurs Tunisiens aura été la conception de concours des étoiles Adidas, au journal « l’action » avec un conseil de sages : tenez-vous bien qui se réunit tous les mercredi au bure au du très clubiste ami Ambassadeur de carrière si Monçef Jaafer, feu Ali Chérif ,le haut magistrat, président de de Tribunal, père spirituel du stade Tunisien, de Bent El Bey ,d’où le sobriquet « Baklaoua »et aussi géniteur de Moncef et Rachid qui ont fait une brillante carrière footballistique (ST et ENle )feu, sadok Essoussi Pdg de grandes sociétés économiques et patron FTF et feu Mahmoud Chehata ,l’un des premiers juristes et grand joueur étoilé des années 50, qui avait conçu et mis en application des structures juridiques de l’éduction physique et des sports en Tunisie.
Si Mahmoud ,a été l’incontournable patron des sports civils et scolaires plus de 20 ans .
le Militant de la première heure, l’espérantiste, feu Ali Ourak , déçu que si M . Chehata ne soit pas « sang et or » n’avait -il pas proposé au Secrétaire d’Etat au sport feu Hassib Ben Ammar ,quelques années après l’indépendance de 1956, la prescription magique d’après lui ,en pleine réunion de tous les dirigeants et responsables du sport : « renvoyez Mahmoud Chehata et le sport tunisien marchera à merveille ».
La première édition du concours des étoiles Adidas que j’orchestrais de mon bureau de la rue de Rome , en face de celui du directeur de « l’Action » a eu un sucés fou, surtout que les cadeaux de la firme-franco –allemande du fils de son créateur à Herzognaurauch (prés de Nuremberg, Adolf Dassler, Adi-Das, coordonnier pendant la 2e guerre mondiale ),Horst Dassler, foudroyé par un cancer à 36 ans était un grand ami de la Tunisie .
Etait - ce un hasard que le premier lauréat de ce concours n’était que l’avant-centre étoilé Othman Jenayeh qui avait eu l’honneur de participer au fastueux diner de super médiatise de « France Football » .
Mokis L’irréductible étoiliste était jour quelque chose dans ce sacre européen pour le foot ball Tunisien ,qui n’avait jamais été digéré par les grands clubs de Tunis .Ne doit –on pas rappelé que l’amnésie est la première qualité des mortels …..
Mais revenons a cet entrées au cabinet de si Taher belkhouja qui débarqua au sport ,avec de lointains souvenirs des sucés des tunisiens à Dakar ,chez le chantre de la négritude Léopold Sedar Senghor, le chrétien minoritaire ,dans un pays à 95%de population musulmane
Mon ministre de la jeunesse et des sports ,longtemps en poste d’Ambassadeur en Afrique Occidentale ,et plus au moins en déphasage avec l’évolution de la Tunisie profonde ,à fortiori sa, jeunesse .
Mon atterrissage à l’avenue Hédi Chaker dans le coquet immeuble hérité de la Centrale des Coopératives « reprivatisée »après le procès de A. Ben salah .on s’est mis au travail sur les cendres du socialisme .
Dès juin 1970, avec le gouvernement libéral de si El Hédi Nouira ex –gouverneur-Fondateur de la BCT et expert financier de réputation mondiale ,les tunisiens reprirent leur souffle et leur morale grimpa de plusieurs crans.
Après les défis des Jeux Méditerranééns 67 de Tunis ,les deux médailles d’or et de bronze de Gammoudi à mexico 68 (première victoire olympique Tunisienne et Arabe sur 5Kms), sous ma direction .
Il fallait se préparer aux J.O de Munich, en l’autonome 1972.
Dans mes responsabilités multidimensionnelles aux cotés de si Tahar belkhoja, au Département de la jeunesse et du sport ,il ne se passe pas une semaine ,sans qu’on n’enregistrasse un colloque ,un séminaire ou une visite de personnalités ouest-allemandes, chargées directement des J.O de Munich 72, autour du vice-président du CIO président de Cnoa willy Daume et le puissant maire de Munich ,le social-démocrate Hans Joachim Vogel l(oiseau ) devenu plus tard ,Ministre Fédéral de la Justice du chancelier fédéral ,venu du nord (président du Land Hanséatique de Hambourg Helmut Schmidt
Dans cette fournaise ouest-allemande ,avec la rigueur et la méthodique cartésienne des germaniques mis au pied du mur de faire oublier les dérapages du Hitlérisme des J.O de Berlin de 1936 avec les excès du Fuehrer Nazi ,Adolf Hitler ,venu de l’Autriche qui poussa son fanatisme de la race aryenne( des blonds aux yeux verts) au point de refuser de serrer la main du noir yankee Jess Owens ,triple Champion olympique ,devant ses yeux ,à l’ancienne capitale du 3e Reich .
Ma découverte du monde germanique prit son origine à cet époque ,avec mes voyages fréquents à Munich et autres villes de la RFA auront eu l’effet de me subjuguer
par le génie créateur d’une RFA qui avait pris une avance de 30 à 50 ans sur ses voisins de vieux continent.
Des personnalités d’outre -Rhin du monde audio-visuel ,politique et culturel qui défilèrent en Tunisie et que j’ai eu l’honneur de recevoir en privé et de connaitre de très près ,me fascinèrent par leur manière d’appréhender leur destin au point d’avoir opté à l’aventure de l’émigration en outre –Rhin , sans connaitre un mot de la langue de Goethe.
Mes 15 ans de RFA ,avec un bilan plus que majestueux et ma folie de retourner dans le pays depuis trois décennies en Tunisie me laissent médité la sagesse du Cardinal Deretz, comme par antithèse des repères arabo-Mus limans qui m’aurait enfoncé le clou par cette magnifique saillie :
« Il est inexcusable de n’avoir pas prévu et de m’avoir pas prévenu les conjonctures dans lesquelles l’on ne peut plus faire que des fautes «
Voilà tout les drames de Mokis dont je développerai la genèse à la prochaine confession non-autorisée
mercredi 30 décembre 2009
vendredi 4 décembre 2009
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