vendredi 30 octobre 2009

Tahar BelKhoja l'ex-Ministre de l'Intérieur de Bourguiba:
de l'imposture à l'arnaque jusqu'à la trahison du BENALISME !
Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 03/11/2009
corrigé et enrichi

J’ai promis depuis quelques temps de vous révéler des informations inédites sur l’ex-ministre de l’intérieur de Bourguiba (Première République ) .
Il m’aura fallu plus d'une semaine de recul, sur cette citrouille, débile de ce super-ministre de la 1 ere République , enfant gâté du sérail, plutôt , le caniche de la ''Majda Wassila'' , devenu la bonne à tout faire de la seconde épouse de Bourguiba, pour réaliser tous ses plans machiavéliques .
Et puisque le ridicule ''de la tactique de la balançoire '' ne l’avait jamais dérangé, il aura été le canard boiteux qui se trompa d’époque , d’environnement géopolitique et de sérénité , pour pouvoir se mettre au diapason des fabuleux succès de l’ère du renouveau.
il aura, sans aucun doute , raté l’occasion en or de se taire et de se faire oublier, tant il est vrai qu’il eusse été, par je ne sais quelle '' Baraka '' (chance inouie), ou quelle magnanimité de son Excellence Zine el Abidine Ben Ali, président de la 2è République, ait pu conserver ses biens, illicitement amassés et son standing princier, oisif et victime de la folie des grandeurs.
Un arnaqueur, hors-pair, des richesses du pays , faisant main basse sur tout ce qui est public , pour troner sur une fortune colossale , dans un temps record, sans qu’il ait à répondre de ses crimes .
Je suis, tout aise, de parler de ‘’si Tahar Belkhoja ‘,qui se targue de ''son palmarès politique de 30 ans '', sic ! , aux premières loges du Bourguibisme , d’autant plus que j’étais , son collaborateur le plus proche, dans l’un des ministères qu’il avait dirigés, à son retour au bercail , après une planque ‘juteuse’ de plus de 7 ans dans 7 pays de l’Afrique occidentale, avec résidence à Dakar, chez Leopold SENGHOR.
Mes origines Mahdoises, du côté maternel et mes allergies épidermiques de me faire embrigader par d’autres faucons, sans foi ni loi , du côté du ‘’bled’’ paternel , ont aiguisé mes réflexes d’indépendance inalnéable.
Entre la peste côtière, au Sud – Est de Monastir et le choléra du descendant des fatimides , j’avais opté pour l’aventure marine du Cap-Mahdia (Borj-Erras) et la romantique presqu’île
que le cimetière marin le plus célèbre du monde englobe, entre ses tentacules et les rives de ses deux plages, au sud à quelques mètres de la ‘Skifa el kahla ‘ et au Nord, la zone touristique qui prend ses racines avec les rochers ‘de Sidi Jaber et ElHamra.
J’ai jugé utile de faire ce préambule , en guise de rampe de lancement sociogéographique pour décrypter ce que je prétends surnommer le cas pathologique de Tahar Belkhoja .
1) Connaissant ses limites intellectuelles et ses incapacités chroniques de pouvoir rédiger 2 phrases intelligibles dans la langue de ‘’SIbaoweh’’ ou celle de ‘’Molière’’ , je puis affirmer, avec force, que Tahar BelKhoja, n’est pas l’auteur de’’ cet article-boomerang ‘’ illustré de sa photo retouchée, liftée et défigurée par l’excès des produits cosmétiques, assaisonné ''d'El henna el Gabsia''‘ pour faire un semblant de cru du pays.
Vous me diriez d’où teniez-vous cette conviction ? Je répondrais , tout bonnement, ‘’ j’étais son nègre de service ‘’( c'est à dire le concepteur et le rédacteur officiel), de tous ses discours, interventions ou rapports publiques au département de la jeunesse et du sport .
Si vous aviez encore des doutes, demandez l’avis de notre ami Abderrazak El Kéfi, l’un des super ministres du premier gouvernement de l’ère nouvelle .
En outre ,je rends hommage à mes collègues : Boubaker Sghaier , Abdelaziz Jridi et Abderrahmen Majeri d’avoir eu le courage de s’exprimer , avec plus ou moins de bonheur, sur cette problématique, dans la langue d’Eljahedh, ce qui garantirait une grande diffusion en Tunisie , dans le monde arabe et parmi la diaspora tunisienne dans une centaine de pays frères et amis .
Pour ma part, j’avoue que les logorrhées et les rancœurs d'un Tahar Belkhoja vieillissant , sous le syndrome dévastateur du modèle universel du ''BENALISME'' , sont injustifiables et impardonnables, pour un ex-Ministre de l'Intérieur, devant appliquer , scrupuleusement , les règles de réserve .
Les 7 bourdes de T.B ont fait un trou dans l'eau
pour l'architecte du 07/11/1987

Ma profonde connaissance de la personne incriminée et les investigations approfondies de son parcours privé , estudiantin , affairiste, indécamment corronpu et diplomatico-politique , truffé d’incohérences, de trahisons, de renversements d’alliance et de boulimies insatiables pour l’argent et la bonne chaire ( Les nymphettes qu'il prenait en otage de leur mari, avec la complicité de ses propres filles , dans la ville lumière, alors que le pauvre ingénieur chimiste , se faisait cocufier par "le cousin-tonton" , à quelques milliers de kilométres , aux pays du golf ), aurait été la cause de ses disgrâces répétitives , et ce malgré l'immunité intéressée, de sa protectrice:
la majda Wassila .
Paradoxalement , ses accointances louches auprès de la première dame de Tunisie de naguère, et sa place conquise au cercle fermé de sa cour, où des flagorneurs ,des tartuffes et des bouffons, recrutés tous azimuts, s'entretuèrent pour gagner les grâces de la baronne , avaient permis à Tahar Belkhoja , le bel homme, venu de Mahdia, de faire briller son étoile filante dans les salons cossus de la capitale. Pour les amnésiques, dois-je rappeler que même ses fracassants échecs dans des missions impossibles (par exemple, liquider , physiquement le socialiste Ahmed Ben Salah aux 8 ministères) , ont été trés vite oubliés. Bourguiba qui ne lui avait jamais pardonné son laxisme, s'est fait amadouer par Wassila, sa parraine puisque ses 3 mois de prison à la PCT du 9 avril 1938 , ont été vite oubliées, avant de passer l'éponge et d’écourter ses traverses du désert au strict minimum .
Je me permets , pour rendre plus agréable ma prose authentifiée par la preuve * 7 , de faire usage d’ellipses à connotations sociologiques atypiques , dans le genre de la comédie du pouvoir , au gré des soirées libertines , à quelques mètres de la chambre à coucher du prince , confronté aux insomnies de la dépression et la paranoïa de 3 è degré!
Jean-Auguste INGRES avait frappé dans le mil en prenant à contre-pied le chouchou de Mme de Bovary ( comprenez la Majda) en évoquant 2 qualités qu’il ne possède guère
« Avec le talent , on fait ce qu’on veut. Avec le génie, on fait ce qu’on peut »
Et comme ce bel homme « Mahdois » n’avait ni le talent , ni le génie , il s’ingéniait à compenser, ses tares et à s’afficher comme "le Don Juan" , disposé à toutes les compromissions, pour grimper dans la sphère des fidèles de la basse-cour du palais de Carthage ,’’ en standby’’ , prêt à marcher sur le cadavre de son père , pour arracher un poste officiel, de préférence dans les centres névralgiques de la sécurité ou des finances parallèles pour servir et se servir !
j'étais, personnellement, victime de ses coups de défenses d'éléphant, passées, en contre bande, de l'Afrique occidentale ( Dakar-Abidjan ), à 3 reprises , dont les blessures ne sont pas cicatrisées , à ce jour .
Je me rappelle que son compagnon de banc d'école , au collège Sadiki, feu Mustafa AMARA , un grand dirigeant de football , m’avait révélé que « du temps de l’adolescence (16- 18 ans) ,
il le taquinait souvent en lui susurrant à l’oreille, pendant les cours de philo’ et de français qu’il ne supportait guère : « ya T’houra E’chnowa H’el Anaka, tu seras ambassadeur, tu es si élégant et bien sapé que je te prédis une carrière diplomatique ou politique » .
Effectivement la premiere étape de son itinéraire politique c’était la conquête de l’Afrique occidentale , avec un long bail diplomatique, dés l’entame de sa carrière post- UGET (1957)

En disséquant le conglomérat d’inepties, de contre-sens et de bourdes dépassant l’entendement de l’article de T.B, dans un hebdomadaire d’opposition dont l’audience et l’impact sont nuls, car versant dans le radicalisme, le sectarisme et la politique de l’autruche, l’obligeaient à subir la règle de : ‘’tout ce qui est excessif, est insignifiant ‘’ !
Cet article de T.B dans une feuille de choux, folklorique et inconnue de l’opinion, fut la seule publication à avoir accepté, contre une somme rondelette, de T.B le ‘’cassandre’’, le ‘’don quichotte’’, le cheval de retour, à court d’idées et de stature pour pouvoir prétendre chahuter, uniquement dans ses fantasmes, les défis relevés de l’ère nouvelle.
Cet ’’article boomerang‘’ qui n’était que la résultante logique de ses danses folkloriques, d’il ya 28 ans, quand il était Ministre de l’information du gouvernement M’zali, lorsqu’il avait réquisitionné une vingtaine de penseurs, de sensibilités politiques différentes, pour rédiger, en conclave, une interview, payée monnaie sonnante et trébuchante, au canard de Nejib Chabbi.
Après les élections traficotées de 1981 qui poussèrent l’imagination populaire à résumer la situation rocambolesque, par cette boutade : ‘’ les cartes vertes de A. Mestiri (MDS) ont tellement eu honte de leur victoire, qu’elles ont rougi dans les urnes de Bourguiba et ses acolytes ’’ !
N’était-il pas épique et kafkaïen de voir ce Ministre de l’information désavouer ‘’ le combattant suprême, monter sur le cheval de la démocratie et s’afficher comme le chantre du pluralisme, après avoir été le Directeur général de la police, barbouze, sanguinaire et répressif, notamment pour les étudiants des années 1966 / 1969 .
N.B : Le figuaro, quotidien français, à grand tirage et dont le blog est consulté par des dizaines de millions d'internautes, nous avait provoqué un immense plaisir à diffuser sur le net notre article du 26/10/2009 : ''Le Benalisme, un modèle de gouvernance universelle''

(A suivre pour le développement des dessous folkloriques de T.B et ses dérapages clownesques pour ne pas se faire oublier … quel gâchis pour un baron en panne d’idées ) .

lundi 26 octobre 2009

Pourquoi pas le prix Nobel de la paix pour Zine El Abidine BEN ALI ?

POURQUOI PAS LE PRIX NOBEL DE LA PAIX
POUR ZINE EL ABIDINE BEN ALI ??
Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 28/10/2009


Mes sincères félicitations pour l’unique chef d’Etat Arabo-Musulman qui , en 2 décennies de gouvernance efficiente , positivement prospective et crédible, ait su se hisser sur le piédestal de l’universel !
Mon président et celui de 11 millions de Tunisiens dans le pays et partout dans la planète, clairsemés sur 5 continents, son Excellence Zine El Abidine BEN ALI .
Du fond de ma réclusion de Sousse, à quelques centaines de mètres de la paradisiaque plage de Boujaafar, permettez-moi de vous tenir la parole de la franchise , du cœur et de la sérénité ….
Tout en prétendant avoir été le seul et unique ‘turfiste politique’ , au monde, à avoir prophétisé , après l’échec de la fusion Tuniso-Lybienne(RAI le 12/01 /1974 à Djerba) que : ‘’Mr Zine El Abidine BEN ALI , succéderait à Bourguiba … !’’
Cette prémonition , jugée ‘’farfelue , voir intolérable ‘’par la nomenklatura de la première République ... D'ailleurs '' je l’ai payée trop chère'' !! …. Pourtant elle s’est réalisée,
13 ans plus tard !
Dans ces jours de liesse et de sublime bonheur pour 99% des Tunisiens, n’en déplaise à 4 pelés et 3 tondus , détracteurs frustrés , des paris , fabuleusement réussis de la 2e République sous votre impulsion, je livre une autre ‘’inspiration prémonitoire’’ , peut-être, plus ‘’farfelue » que celle
de 1974.
Il s’agit de proposer son Excellence Zine El Abidine BEN ALI , Président de la République tunisienne pour le prix Nobel de la paix … !!!
Oui , Monsieur le Président , votre bilan pour l’universel , mérite bien , haut la main , cette prestigieuse distinction mondiale, car je ne répète, jamais assez, cette sagesse de Philippe Soller ‘’ Celui qui parvient à la Grande Destinée s’adapte , mais celui qui ne saisit que sa petite
destinée, la subit ‘’ .
(voir Blog et Facebook de Sabour2009- Mokis).
J’aurais l’incommensurable honneur de me porter candidat, résolu et déterminé au pilotage de cette proposition, que mon 6e sens me pousse d’affirmer que le coup soit jouable !!

Nonobstant l’amertume qui me cisaille le tréfonds de mes entrailles et de mes méninges d’avoir
,hélas, raté vos 5 scrutins , avec beaucoup de stoïcisme, eu égard aux empêchements injustes et dégradants que vous sauriez loin de ne pas savoir !! Je suis, toujours , loyal, admiratif de votre ''maestra'' politique, malgré mes échecs personnels, mes dérapages et mes erreurs d'appréciation dont auraient profité mes coriaces ennemis, pour me sevrer, 22 ans durant, de votre sollicitude.
Pour certains ''souffleurs'' de fiel, derrière la scéne thèatrale d'un 4e art de caniveau,
aura été, en passe de perdre leur arabe et leurs épées, au point d’être désarçonnés de ce ralliement, si tardif, de Mokis à votre politique éclairée, volontariste et prospective. Il m'aura été plus sage d'occulter tout ce passé douloureux, car un inexpliquable pressentiment m'aurait, par une inspiration divine, conseillé de miser sur votre magnanimité, générosité et votre grandeur d'âme pour remettre à votre service, avec humilité et abnégation, toute l'ardeur et la capacité de servir votre vénérée personne et votre rayonnement mondial, avec comme point de mire, cette distinction universelle, qui aurait été un pari du domaine du possible.
Excellence, ayant été le sauveur providentiel d'une Tunisie, à quelques jours de devenir une république banannière, je reconnais que vous aurez été le capitaine héroïque, ayant bravé tous les dangers, pour saisir votre ''Grande Destinée'' , prendre le gouvernail d'un navire en dérive, le mettre sur le bon cap et proclamer, civiquement et avec un sens aigu de la maturité civilisationnelle , l'heureux avènement de la 2e république, à l'aube du samedi 07 novembre 1987.
Aussi , ai-je proclamé, solennellement, mon ''mea-culpa'' tout en exprimant mon engagement indéfectible, à vous servir tant il est vrai que les jeunes, nés 5 ans après votre libération audacieuse de la Tunisie , auraient été plus heureux , que Mokis !!
( Au revoir... pour le prochain message avec une prise de position ''épicée'' sur les dérapages surréalistes et suicidaires de l'ex- Ministre de l'Intérieur de la première République, Tahar Belkhoja ...)

samedi 24 octobre 2009

LE BENALISME , UN MODELE DE GOUVERNANCE UNIVERSELLE .

Par Dr Mokhtar ISMAIL
(24 octobre 2009)



Deux décennies de gouvernance efficiente, prospective, mondialement crédible et fiable du président Zine El Abidine BEN AlI, qui a réconcilié toutes les composantes de la société tunisienne avec le pouvoir.
J’ai jugé, primordial, de révéler certaines confidences sur les faits les plus marquants de ce demi-siècle d’indépendance d’un pays, pris en sandwich entre des voisins peu commodes et un vieux continent trop euro centrique et dominateur.
Mais il aurait fallu remonter dans le décodage de l’ambiance mondiale de la 2e partie du 20e siècle pour prétendre analyser avec plus de lucidité
et d’objectivité ce foisonnement de retombées négatives sur la Tunisie.
Ainsi faut-il rappeler les sinistres performances des grandes puissances aux dépens des 2e ,3e et 4e mondes, au cours des 60 années post -2e guerre mondiale. La star de cette Amérique dominatrice, enlisée dans le syndrome de pourchasser le péril rouge, du voisin cubain Fidel Castro, jusqu’aux confins de l’Asie (URSS et ses satellites), Henry Kissinger, chef de la diplomatie de Nixon, fût l’homme le plus puissant de la planète, craint et respecté par son propre patron. D’ailleurs ce professeur, arrogant et imbu de sa personne, n’hésitait pas à fusiller son président de quolibets sarcastiques et de qualificatifs insultants tout en régnant sur le département d’Etat US, avec ses 15000 diplomates .
Le fantasque colonel lybien, fan inconditionnel de Nasser, n’avait jamais ‘ digéré ‘ son orphelinat du héros de la révolution de Juillet 1952 , date repère du jeune sujet du roi Idriss Senoussi alors qu’il n’avait que 11 ans lors du coup de poker de son idole ‘Elbagbachi‘ Jamel et ses compagnons de l’armée.
Ce fut une fixation pour notre voisin du Sud-Est, totalement négligé par Bourguiba, pourtant d’origine tripolitaine et ayant passé son enfance au quartier des ‘trabelsia’ entre ‘Bab Brikcha’ (au sud) et ‘Bab El Gharbi’ au (nord-ouest), de sa ville natale : Monastir.
En se frottant à Gadafi, de 40 ans son cadet . ils n’avaient ni les mêmes centres d’intérêt, ni les mêmes cultures, ni les mêmes doctrines. Que de paramètres eussent-ils opposé Bourguiba à Gadafi !!
Cette déclaration de Jerba, improvisée au point d’en avoir paraphé la naissance, en ‘catastrophe’, sur le papier –entête de l’hôtel Ulysse à Jerba le 12 janvier 1974.
Cet accouchement, au forceps, de la RAI, aurait véhiculé les germes de son échec.
Un Bourguiba aux abois, sans pétrole , ni atouts, à la mesure de son ‘génie politique’, ni à sa stature qui ne ‘court pas les rues’ sic !! , avait mal calculé les réactions de son ancrage dans le giron franco-américain.
Le leader tunisien avait, totalement, sous-estimé les résistances de ses proches collaborateurs, son fils unique ‘Bibi’ et sa seconde épouse ‘la Majda wassila’ , tellement politisée et au parfum de tous les détails des manœuvres politiciennes de son pays et du monde arabe qu’elle eusse inspiré Boumediene de lui décerner le sobriquet flatteur au ‘ Nouvel observateur’ hebdo’ socialiste, dirigé par Jean Daniel, à ce jour, qui résuma la pensée du dirigeant algérien en ces termes : ‘le seul homme politique valable en Tunisie… c’est , incontestablement, Wassila Bourguiba’ .
Tout en s’arrogeant le ‘ droit d’aînesse ‘ de faire le gendarme de la sous-région.
Il voulait s’afficher comme ‘ l’œil de Moscou’ de l’URSS de Leonid Brejnev qu’il eusse été inacceptable, pour lui, de ‘ prendre le train en marche ’ lorsque Bourguiba lui annonçât, de sa chambre à coucher du palais de Carthage, au téléphone, les détails de l’avènement de la RAI.
Boumediene n’aurait jamais pardonné à Bourguiba d’avoir refusé l’union avec l’immense pays ( son voisin de l’ouest : l’Algérie ) , quelques mois plus tôt- février 73 – à l’occasion de la célébration commune du 16e anniversaire de la boucherie grotesque de l’armée française, perpétrée sur la ville – martyre : Sakiet Sidi Youssef
( 8 février 1958) .
Le maître autocratique de l’Algérie qui ne se gênait pas de jouer le gendarme du Maghreb, tout en s’affichant comme le chef de file des pays non-alignés, ne s’embarrassait guère de scrupules pour tancer ses voisins et leur dire des vertes et de moins mûres, au hasard des sommets arabo-africains, tenus, le plus souvent à Alger.
Le larron- surprise, venu du pays de Omar Al Mokhtar ( héros du royaume Lybien ) eut le mérite de brouiller les cartes de ses compères (au nord : Bourguiba ) et au nord-ouest , le tombeur de Ben Bella, ami de son maître à penser Nasser.
Cette rétrospective maghrébine que j’ai vécue, intensivement entre Tunis, Paris et Bonn aura été mon bizutage dans les labyrinthes minés de la politique.
Je ne remercierais jamais assez mes amis en képi qui m’ont vacciné de l’empirisme archaïque du parti unique et de me faire découvrir les vertus de l’altruisme, l’abnégation et le sens du sacrifice en les côtoyant dans l’accomplissement de leurs nobles missions, en Tunisie et à l’étranger.
Trois ou quatre officiers supérieurs de l’armée tunisienne qui ont servi la patrie, discrètement et avec bravoure, au cours des 30 premières années du règne, sans partage, de Bourguiba, sans se mêler de la politique politicienne et des luttes intestines du carrousel du dernier carré des fidèles du pensionnaire de Carthage, m’avaient appris , sans le savoir, à décoder les jeux d’échecs qui se développèrent entre les différentes strates du magma socio-militaro civil du pays dans les années 60.
Cette enrichissante aventure qui a pris ses origines naturelles dans mes contacts quotidiens avec le gratin de nos officiers sup’ à la caserne du Bardo, soit en jouant au foot avec les Younes Chetali, A. Echikh , B. Ben Aissa, Abrz Essaied… qui invitèrent les joueurs civils, ayant fait les beaux jours des grandes équipes du pays tels que Noureddin Diwa, Moncef El Gaied, Larbi Touati, Moncef Chérif, Abderrahmen Ben Ezzedin… qui avaient une carte blanche pour accéder à cette chapelle militaire très surveillée par la Police militaire et la sécurité de la grande muette (2e bureau ) du Bab Mnara . L’autre volet de cette communion avec les hauts-cadres de la Défense Nationale , consistait à donner des cours à l’Ecole supérieure militaire EPS pour l’octroi des diplômes devant accélérer leur promotion militaire. Le 4e volet fut une découverte mutuelle au sein du comité des Jeux méditerranéens de 1967 de Tunis.
Plus de trois ans durant, nous planchions, ensemble, militaires et civils, nuit et jour pour relever le défi de réussir le pari sportif et organisationnel de ces joutes.
Le 4e volet est, exclusivement personnel : ma découverte, en filigrane de deux officiers supérieurs qui émergèrent du peloton tout en étant très discrets, de forte personnalité et doués d’un talent supérieur et d’un charisme hors du commun, dans deux périodes différentes. L’une, plus spécialement en RFA (de 1971 à 1976), au cours de laquelle mon entente avec l’ancien commandant de la Garde Nationale , expédié par Bourguiba à Bonn, développer la coopération militaire avec la ‘Bundeswehr ‘ (Armée fédérale ) , mon ami et concitoyen, né dans la maison du Néo-Destour (02/03/1934) à Ksar Hlal- Salem Sabbagh, qui, une fois rentré au bercail, s’était reconverti aux affaires.
L’autre haut responsable prédestiné à un majestueux avenir en 1966, déjà ! lorsque, je ne sais par quel hasard et quelle chance pour moi, j’ai perçu chez lui, des qualités d’un meneur d’hommes, d’une trempe exceptionnelle ! il s’agit de son Excellence, notre vénéré Président Zine El Abidine BEN ALI, qui, après avoir sauvé le pays du chaos, avait risqué sa vie , un certain samedi 7 novembre 1987 pour écrire les pages les plus somptueuses de l’histoire de la 2e République.

vendredi 23 octobre 2009

Oui je suis fan de notre visionnaire président Zine El Abidine BEN ALI .

23 octobre 2009

A quelques heures de la clôture de la somptueuse compagne de la présidentielle 2009, avec un impact médiatique aussi ciblé que convaincant sur les cinq continents, je me dois de puiser du fond de mon tiroir et de mes souvenirs succulents, pour compléter la tranche d’actualités géopolitiques les plus inédites de l’histoire contemporaine de la Tunisie, sur 55 ans d’indépendance !!
Ainsi, faut-il rappeler que mon engagement passionné pour la RAI, qui avait pris tout le monde à contre-pied , aurait été une opération suicidaire pour moi, tant il est vrai que la génération de 10 ans plus âgée que la mienne, ne m’avait jamais pardonné mon indépendance d’esprit et mes relations éclectiques et sélectives. Mes succès universitaires et journalistiques en RFA, dans un temps record (71-74), me compliquèrent l’existence.
La fournée du l’UGET qui effectua une percée fulgurante dans les postes clés de la 1ére République, dés l’indépendance, en confisquant des maroquins dans le gouvernement de Bourguiba, tels que T. Belkhoja, Mongi Kooli, Med Sayah … passés, du four au moulin, de secrétaire général de l’UGET à un membre de gouvernement Bourguiba, avant de fêter leur trentième anniversaire.
Quant à nous, les natifs des années 40 à 50 du vingtième siècle, nous aurions eu à se morfondre dans notre frustration intellectuelle dévastatrice que j’ai défini par le sobriquet évocateur de génération « des dindons de la farce », ayant raté le train de la 1ére République tout en hypothéquant notre adoption parmi les ministrables de Bourguiba. En un mot, nous étions des baudets qui ruèrent dans les brancards sans pouvoir exaucer l’ambition de nos moyens.
Nos ainés qui auraient monopolisé les grâces de Bourguiba et Wassila, trois décennies durant, auraient tout fait pour torpiller nos escarmouches dont le dessein légitime de cueillir des miettes ou des morceaux de fromage qu’ils ne volèrent point lâcher à leurs cadets.
Mais revenons à cette mésaventure poste-échec de la RAI entre Jerba-Zouara et Tunis qui poussa le colonel Gadafi à claquer la porte, à l’issue d’une réunion houleuse du conseil de la révolution dans sa tente de Bab Al Azizia à Tripoli pour fuguer et se terrer dans son terroir aux confins de l’Egypte pharaonique entre Syrte et Benghazi.
Cette Egypte qu’il avait tant admirée pour les beaux yeux de son idole Nasser, avant de perdre ses illusions avec un Anouar Sadate qui fit un pied de nez à tout le Monde arabe en faisant courbette devant les sionistes de Tel-Aviv et leurs parrains de Washington.
Ce saut dans l’inconnu du successeur de Jamal, manipulé par les « moukhabaret » égyptiens, leurs homologues Yankees de la CIA et ceux du « Mossad » sioniste, lui fût fatal, lors du défilé militaire d’octobre 1983 par les frères musulmans, longtemps persécutés par Nasser et Cie.
Le lieutenant Islambouli avait planifié son coup de maître pendant dix ans à l’intérieur de l’armée égyptienne avec toutes les complicités idoines pour déjouer les plans sécuritaires des fidèles du 2 éme président de la révolution de 1952.
Grisé par la seule victoire des Arabes contre Israël, en 30 ans de belligérance, Anouar Sadate abusa du pouvoir personnel du chef d’Etat du plus grand pays arabe, ne reculait devant aucune concession au monde occidental, ce qui agaça Gadafi, d’autant plus que l’humiliante défaite de la guerre des six jours, 2 ans avant son coup d’état de 69, aura été si désastreuse pour ce jeune nationaliste arabe qui n’avait rien compris à ce « Waterloo » qui avait englouti 8/10e des territoires palestiniens.
Hélas le plan machiavélique d’Henry Kissinger, le ministre des affaires étrangères du président Nixon (le faucon républicain) qui avait débouté Jhonson (le démocrate, héritier de J F Kennedy, assassiné à Dallas en novembre 1963. Ce brillant stratège ouest-allemand, né à Kiel port naval, proche des pays scandinaves ). Ce Kissinger qui avait su imposé ses théories antitiersmondistes, n’aurait probablement, jamais pardonné à ses géniteurs de l’avoir procréé au 3éme Reich.
Ce génie du transfuge Américain venu du vieux continent s’est imposé comme le plus brillant stratège de plusieurs présidents US. Toutefois, son étoile a brillé au firmament des allées du pouvoir à Washington notamment avec l’administration Nixon. Partagé entre ses cours professoraux à l’université et ses sympathies avec l’Etat hébreu, avait dicté la loi aux 5 continents de la planète, en théorisant ses doctrines géostratégiques les plus futuristes sur la guerre froide entre l’OTAN et le pacte de Varsovie avec l’URSS …

A suivre…..

mercredi 21 octobre 2009

ZINE EL ABIDINE BEN ALI , PRESIDENT DE L’EXCELLENCE.

Mokis 3 ( suite ) le 21/ 10/2009
ZINE EL ABIDINE BEN ALI , PRESIDENT DE L’EXCELLENCE.
En dissertant sur les effets collatéraux de l’avortement de la fusion avec notre voisin du Sud-Est : la Lybie, le 12 janvier 1974, j’ai eu la chance de vivre ceci de l’intérieur. Grâce à mes accointances politiques avec si Med Masmoudi, un francophile, ami de De Gaulle, reconverti, sur le tard, aux exigences géostratégiques de la sous-région du nord du continent africain, la manne d’or noir et les cataclysmes du Moyen-Orient où le minuscule Etat sioniste faisait la loi, et semait la terreur.
Masmoudi qui était l’un des poids lourds du gouvernement Nouira (après les années de plomb du socialisme sauvage de A.Ben Salah ) avait tissé de très bons rapports avec les pays de golf et le géant aux pieds d’argile, l’Algérie socialiste, notre voisin de l’ouest, dirigée à la cubaine de Fidel Castro, par Haouari Boumedienne et son homologue Abdelaziz Bouteflika, dix ans patron de la diplomatie de son pays. Il avait convaincu Bourguiba de l’impérieuse ’’ Realpolitik ‘’ de s’allier à l’imprévisible colonel Gadafi pour s’octroyer un strapontin chez les producteurs du pétrole, notamment après la première crise de l’énergie initiée par le roi Fayçal et l’auteur de la révolution du 1er septembre 1969 (Tripoli).
La cascade d’événements non programmés entre Tunis et Tripoli aura été un tournant dan les relations entre le Machrek et le Maghreb que certains dirigeants arabes n’eussent pu appréhender l’impact .
Bourguiba, tiraillé entre son passé de franc-maçon pro américains francophile jusqu’à la moelle et son allergie du communisme envahissant de l’URSS, fut mis au pied du mur pour chercher alliance avec le diable ou son cousin et s’afficher en bon samaritain qui serait en passe de distribuer de l’or noir qu’il n’avait pas à ses amis naturels : les Français, les italiens, les allemands …
Rappelons nous les généreuses promesses de garantir un hiver chaud à G.Pompidou, Willy Brandt … ainsi qu’à l’Afrique occidentale pour se faire sermonner, en transitant par Alger, par le fougueux et arrogant Boumedien.
Le leader Tunisien, accusa le coup mais dopé par son ambition paranoïaque de se frayer une place parmi les gros bonnets de l’OPEP, effectua un spectaculaire changement de cap .
Après avoir refusé la fusion avec son voisin de l’ouest qu’il jugeât trop grand et trop envahissant ? il aura cédé aux sirènes de Masmoudi et autres collaborateurs pro unionistes pour opter pour le voisin du Sud-est (Lybie).
Quoique sceptique et allergique au pro nassérisme de Gadafi, l’immense richesse en or noir et en gaz naturel de la Lybie, peu peuplée, le tiers de la population tunisienne, l’inquiétait moins que l’Algérie. En fin stratège politique, le chef d’Etat tunisien aurait cru avoir rêvé de la sagesse du philosophe Philippe Sollers (20ém siècle) pour caresser la fascinante espérance de : « celui qui parvient à la grande destinée s’adapte , mais celui qui ne saisit que sa petite destinée la subit » .
A 32 ans, c’était ma première mise dans le bain, au gotha du monde politique en m’initiant à côtoyer les grands dirigeants du 3e tiers du 20e siècle !
Ayant cru à la viabilité et aux perspectives que pourraient générer cette fusion tuniso-lybienne ( la République Arabe Islamique ) qui basculait du beau bébé promis à un bel avenir au mort né en quelques jours de tractations et de coups de théâtre « Kafkaéens » et surréalistes.
Je me suis fait brûler les ailes par le dernier carré des faucons, voire des vautours de « l’etablishment politique » et familial de Bourguiba.
Grâce à un coup de pouce de Masmoudi dont je suis reconnaissant à ce jour et un flair politique aiguisés , ainsi qu’à l’influence de l’enrichissante formation que j’ai pu acquérir dans un temps record à Bonn ( capitale de la RFA) , j’ai pu exploiter à 100% par pure coïncidence , de me trouver au bureau du chef de la diplomatie tunisienne à la Kasba , lorsque Mr.Masmoudi , à peine rentré d’un long périple en Afrique sub-saharienne qu’il eût été mandaté par son président de fixer, avec célérité , une rencontre avec Gadafi .
Désarçonné par ce que je venais d’apprendre , je ne cachais pas mon pressentiment que quelque chose d’historique serait dans l’air .
Heureux et serein , Masmoudi me conseilla de prendre le premier avion pour l’île de Jerba .
C’était le mercredi 9 janvier 1974 . Il m’apporta d’autres éclairages en précisant que le lendemain Jeudi 10 janvier , je devrais l’accueillir en compagnie de Si Hassen Belkhoja (PDG STB), à l’aéroport de l’île des Lotophages .
En m’installant à Dar Jerba je fus sidéré et intrigué par le nombre des officiers lybiens, notamment les cadres de la sécurité et de l’armée qui investirent les lieux .
Les 5 ou 6 jours que j’ai vécus entre Jerba et Zouara à 60 km de Ras-Jdir au sud-est des frontières devenues caduques avec l’avènement de la RAI seraient narrés ultérieurement , dans le menu détail.
Ce fut tout simplement poignant et mémorable , d’autant plus que mon entretien en tête-à-tête avec le colonel lybien, pendant plus de 4 heures à l’hôtel Ulysse aurait pu déclencher un autre tournant dans ma carrière politique .
Le colonel gadafi qui a mon âge (natifs de 1941) m’avait fasciné, tellement nos atomes crochus mutuels furent en pleine harmonie .
Epousant les mêmes convictions politiques et les mêmes approches sur les projections unionistes nous avions pu disserter, longuement , sur l’avenir de la RAI .
C’est à partir de cette plate-forme idéologique que , malgré la rétraction de Bourguiba , bluffé par Boumediene ainsi que par ces alliés de l’occident et l’hostilité doublement agissante de la ‘’Majda Wassila’’ et de son premier ministre Hedi Nouira, en visite chez le chah d’Iran , rentrés , en catastrophe , de Paris et de Téhéran ,pour torpiller la RAI auprès de Bourguiba .
Réalisant le scoop le plus retentissant de ma vie journalistique avec une interview de Gadafi pour la voix de Allemagne ‘’Deutsche Welle’’ diffusée en 33 langues . En outre , dés mon retour à Bonn , j’étais mandaté par l’office fédéral de la presse et par l’université de Bonn où mon directeur de thèse et doyen de la fac’ des Lettres Romanes, Prof.Dr W Dieter LANGE de sillonner les villes universitaires de la RFA (Heidelberg, Munich,Hambourg etc….)
pour animé des conférences-débats , un semestre durant , sur la personnalité de Gadafi. Je crois avoir eu un franc succès médiatique auprès de l’intelligentsia d’outre-rhin, ainsi qu’auprès des milieux académiques d’autant plus que mes exposés fussent tenus dans la langue de Goethe . Hélas mon tableau de chasse très performant avec les allemands m’avait causé énormément de difficultés avec les hauts-responsables tunisiens qui voulaient gommer cette parenthèse de la RAI à Jerba de leur mémoire collective , soit par hypocrisie opportuniste , soit par calculs politiciens pour plaire au prince et protéger leurs intérêts égoïstes .
Poussant le bouchon très loin , lors de la mission des hauts-cadres de L’ONOU , lorsqu’en ma qualité de président de l’UGET en RFA , j’avais convaincu de nombreux étudiants à venir plaider leur cause pour l’octroi d’une bourse tunisienne auprès du ministère de l’enseignement sup’ .
Rassemblés des points cardinaux de la RFA , la Suisse et l’Autriche , le conseiller culturel de l’ambassade à Bonn Ridhat Hamada et l’inamovible Hamadi Moatemri , responsable des bourses d’études 30 ans durant , étaient impressionnés par le succès de cette mobilisation estudiantine à Koeln .
Pris dans le piège de leur révéler certaines exclusivités sur l’affaire de Jerba et la nébuleuse ayant fait échouer la RAI , les débats ont débordé des sujets classiques des bourses pour déboucher sur des thèmes très sensibles , gravitant autour du mélodrame de Jerba .
Les envoyés de Tunis pour amadouer des étudiants ayant coupé le lien ombilical avec la mère-patrie
avaient su manœuvrer pour distribuer plus d’une quarantaine de bourses de 3è cycle .
Pressé par l’assistance de leur révéler certaines informations sur la RAI proclamée avec fracas puis enterrer quelques jours plus tard ,je ne pouvais , nullement , esquivais le sujet puisque l’interview de Gadafi diffusée à plusieurs reprises dans les medias germaniques fut leur toile de fond pour me donner du fil à retordre et m’obliger à prendre position sur un sujet à hauts risques .
Conditionné et fortement motivé par le haut niveau des débats je n’avais pu éviter de confesser mes pronostics sur les retombées de cette fusion avec la Lybie.
Mes extrapolations sur le cheminement de la Tunisie après cette blessure contractée le 12 janvier 1974 , eurent le déclic de me lancer dans des prémonitions et des prospectives prophétiques sur le paysage politique de notre pays dans les 30 ans à venir .
C’est ainsi que galvanisé par l’ambiance bon enfant de ce meeting , j’annonçais , tout crument et dans un état second , que le successeur de Bourguiba à la tête de l’Etat tunisien serait Mr. Zine El Abidine Ben Ali ! Ebranlés par ce dérapage oral sur une prospective ‘top secret’ que j’aurais dû ne pas dévoiler si tôt et dans de pareilles circonstances .
J’avais traîné cette vision des faits politiques de notre pays comme un boulet de canon, sur plusieurs années. Mes ennemis politiques et mes détracteurs eurent la malveillance de retourner cette prophétie contre ma personne pour s’ingénier à m’achever et à me créer de nombreuses inimités.
Je n’arrivais pas à me débarrasser de ce boomerang aux effets collatéraux énormes .
En effet, plus j’avançais des faits croustillants sur la déclaration de Jerba du 12/01/1974 , plus les étudiants Tun’ qui étaient fort politisés ,à l’époque, me poussérent à révéler d’autres détails plus tonique et plus inédits . Des questions fusaient de tout bord dont la plupart étaient loin d’être innocentes . Trahi par ma spontanéité, ma franchise et mon art de la répartie , je mettais le pied dans le plat .Répondant à un questionnement sur l’avenir de la Tunisie , devant ce blocage politique et le peu de souci que faisait Bourguiba de la démocratie de son système du parti unique et inique !.
Je proclamais , solennellement , devant un auditoire silencieux et fasciné : ‘’ je suis , profondément persuadé que le successeur de combattant suprême à la tête de la Tunisie ne pourrait être que Zine el Abidine Be Ali !’’..
Et de renchérir :’’je ne vois aucun autre que lui de pouvoir postuler à la magistrature suprême ‘’.
Ebranlés par ces diagnostics qui pourraient relever de la métaphysique visionnaire difficiles à argumenter, ou à expliquer scientifiquement . J’enfonçais le clou et je prenais d’autres risques .
Ce pavé jeté dans la mare des envoyés spéciaux du gouvernement tunisien, m’avaient coûté trop cher . Nonobstant l’amitié séculaire qui me lie à Moatemri ainsi que le respect que me vouent ses deux compagnons , il eusse été suicidaire pour ces hauts-fonctionnaires de ne pas évoquer mes réflexions dans leurs rapport de mission et mes prophéties sur la succession de Bourguiba , non pas parmi les notables du sérail mais , comme à la bonne heure , au profit de Zine El Abidine Ben Ali ,bâtisseur de la Tunisie de renouveau , depuis l’aube du samedi 7 Novembre 1987 ( soit 32 ans plus tard) .
Je ne réalisais pas , à chaud , l’énormité de la bourde commise une certaine soirée de février 1974 à l’Ecole sup’ du sport de koeln ‘’DSHK’’, de réputation mondiale.
Quelques jours plus tard en rentrant à Tunis ,en mission pour la radio allemande –DW- j’avais été choqué de me faire déposséder de mon passeport à mon arrivée .
La police des frontières me pria d’aller le récupérer, le lendemain , chez le Secrétaire d’Etat de la sécurité . Une mission-éclair de 3 jours s’éternisa à 20 , avec des va-et-vient chez le ministre de l’intérieur qui, quoique considéré comme l’un de mes amis m’en voulait à mort pour avoir commis l’indélicatesse de ne pas parier sur ses chances d’être un potentiel présidentiable !
A suivre….

dimanche 11 octobre 2009




Du fond du tiroir de Mokis 2

Le 18/10/2009

Du fond du tiroir de Mokis, au moment où la Tunisie vit les moments les plus sublimes des exploits fabuleux du charismatique leader et héros de stature mondiale son excellence le Président de la deuxième république ZINE EL ABIDINE BEN ALI ,c’est amusant de comparer les échelons gravis par notre patrie depuis l’avènement du BENALISME !

Paraphrasant Jacques Prévert je hisse son dicton ‘’le hasard ne frappe jamais par hasard ‘ » au statut d’une constante incontournable de sciences po’’ qui me conforte dans mes prémonitions des années 1969_1974, ayant été jugées trop subjectives ‘, utopistes , voire farfelues par les barons de la première république qui se croyaient les plus légitimes dans la lutte larvée qui faisait rage depuis des décennies entre les clans du sérail .
Au sein de la société civile qui se limite au parti politique unique et hypercentralisé, le défunt psd ,tout se règle au sommet selon l’humeur d’un patriarche excessivement jaloux de ses prérogatives de 'combattant suprême' auréolé de ses exploits en tant que « despote éclairé ‘’ qui ne tolère aucune contradiction de la part de ses compagnons de lutte pour l’indépendance .
Vous imaginez le blocage total d’une gouvernance empirique et sujette aux humeurs du prince omnipotant .
Pour notre génération , natifs des années 4o du 20e siècle (âgés entre 8 et 15 ans ), nous étions les dindons de la farce de cette indépendance ,arrivée trôp tot et par surprise le 20 mars 1956.
quoique très politisés, de part l’itinéraire de nos pères militants de la première heure sous l’égide du néo-destour , ayant souffert le martyre des années durant et dont la plupart d’entre eux ont laissé des veuves et des orphelins avec des moyens insignifiants pour subsister et survivre .
Ces victimes de la lutte de l’indépendance n’avaient qu’une seule alternative : prendre en charge leurs mères, frères et sœurs et faire adieu à l’école et entrer dans le monde du travail à bas-âge
(12 à 15 ans) pour nourrir leurs nombreuses familles .
Les plus chanceux parmi nous s’affrontaient à un double défi : travailler dans le noir et s’accrocher à leurs études .
Ce fut une prouesse de réussir son BAC’ et de pousser les études au-delà …
J’étais parmi cette deuxième catégorie privilégiée : puisque malgré les échecs répétitifs et les interruptions notamment au supérieur, grâce à ma ténacité et mon ambition d’accumuler les diplômes universitaires pour m’engager sur le tard dans les marécages de la politique .
Hélas tous mes paramètres furent faussés dés le départ par des facteurs exogènes qui méritent un livre pour expliciter tous les sous-entendus de cette problématique .
Mon séjour de 15 ans en RFA , pour études sup' (doctorat 3 è cycle) et saut de qualité dans le monde médiatique et diplômatico-politique taillé dans le monde germanique aux règles du jeu
aux antipodes de nos schèmes arabo-africains .
J'avoue que 23 ans plus tard, en cette fin de 2009 au moment où la Tunisie s'apprète à plébéciter
, à l'unanimité son leader et garant de sa pérennité , l'architecte d'un certain aube du samedi 7 nouvembre 1987 où son Excellence Zine El Abidine Ben Ali eût été de libérateur téméraire et héroïque d'une Tunisie , en déliquescence et aubord du gouffre .
personnellement ce rendez-vous son Excellence Zine El Abidine Ben Ali avec son déstin , au grand bonheur de la patrie et au dam de la 'nomonclatura' politicienne de la 1ère république
en panne économique et rongée par le doute sur son avenir eu égard au naufrage de la vieillesse de Bourguiba et le douche écosaisse qu'il faisait subir à ses proche collaberateur , plûtot tétanisés
par un capitaine de navire , imprévisible , lunatique et s'accrochant à ''sa présideance à vie '' qui, la maladie adant ainsi les complots des vautours et des rapaces , gravitant autour du palais du Cartage n'avait plus la maîtrise du gouvernail !! pis encore ces hommes, ces élites ces enfants de toutes les classes sociales , aussi bien à l'intereur du pays que ceux diaspora rayounante, essaimée dans les cinques continent de la planête, auront démontrée au monde entier, la sublime osmose qui s'est crée entre eux et leurs leader : pragmatique, visionnaire et architecte d'une Tunisie fiére des challendes et des exploits de leurs président Zine El Abidine Ben Ali .
Pour ceux qui sont frappés d'amnésie , je prends le risque et l'imposture de leur rappeler que l'acte de bravoure accomplie par Z.Ben nAli le 07/11/1987 , aurait accéléré, vertigineusement , l'envol fabuleux d'une Tunisie devenue une république banannière, quelques mois avant cet exploit d'un homme ayant cru en son étoile et au génie créateur de sa spécificité!
j'étais le seul Tunisien à avoir pronostiqué , quelques semaines aprés la mort-née RAI , proclamée à Jerba le Samedi 12 janvier 1974 entre Bourguiba et le colonel Moamar Guadafi , puis
vouée aux gémonies par les voisins de l'Ouest , les occidentaux et même les chantres du capitalisme sauvage .Pour l'anecdote, grâce à mes accointences avec Mohamed Masmoudi ministre des affaires étrangères, ami de De Gaulle et le Taylerand du monde arabe , j'ai pu vivre de prés l'aventure de Jerba, 3 jours durant , avec le colonel Lybien qui a le même âge que moi
et Med Masmoudi , avec 5 heures de tête à tête avec lui , dans ses appartements privés de l'hôtel Ulysse , le soir de la proclamation du traité de Jerba puis l'accompagnement d'un Guadafi
, euphorique , comblé mais angoissé , en regardant le retour de Bourguiba à Tunis et ses commentaires ambigus , laconiques et intrigants, en rendant les honneurs aux trois armées et au drapeau tunisien et ses commentaires en serrant la main du général Essoussi , qui n'échappèrent pas au dirigeant lybien , devenu depuis vice-président de la RAI .
Ce fût inoubliable d'efféctuer quelque 60 km d'incursion en terre lybienne , de Ras-Jdir et Zouara
sans s'apercevoir que les postes frontaliers n'existaient plus entre les deux voisins devenus , depuis peu , un seul pays aux 3 mille kms de côtes sur le sud_est de la méditerrannée .
le festin improvisé sous les trois tentes géantes par les lybiens me permirent de décrypter la configuration des futurs dirigeants de la sous-région . Notre retour à Tunis ,tard la nuit de dimanche , Masmoudi et moi-même, fût , tout simplement , censuré par la TV officielle !
Ce cataclysme géo-politique m'a contraint à passer une nuit blanche dans les studios de la RTT
pour expédier mon scoop à la voix de l'Allemagne ''Deutsche Welle'' à Cologne qui diffusa l'interview du dirigeant lybien , en 33 langues à plusieurs reprises .
Les coups de théâtre entre le palais de Carthage , la Kasba et Sidi Amor (résidence privée de Masmoudi chef de la diplomatie tunisienne limogé prirent des tournures hitchkokiennes
qui firent débarquer une nuée de journalistes tous azimuts chez Masmoudi pour des déclarations médiatiques non-stops en présence de quelques fidéles , 10 jours durant .
En rentrant en RFA , je réalisa de l'impact assourdissant de cet évènement qui fût trés juteux et Enrichissant pour ma carriére médiatique et politique . Dans la foulée, je donnais des conférences
sur Guadafi dans les 4 coins de la RFA, puis , quelques semaines plus tard , j'acceuillis la délégation de l'ONOU ,en ma qualité de président de l'UGET pour 3 pays germanophones , pour
l'obtention de plus de 50 bourses de troisième cycle pour les étudiants. Au cours de la réunion
avec les édyles de l'enseignement sup' ,j'avais pris le risque de me lancer devant des centaines

d'étudiants tun' ,médusés et sceptiques que '' mon analyse prospective de la situation

géostratégique au maghreb me pousse à parier que le successeur du président Bourguiba

sera Zine El Abidine Ben Ali ,c'est l'unique alternative logique et concevable , eu aux luttes

intestines et clanesques des casiques du psd et du sérail gouvernemental !!

Dans cette société terriblement verrouillée , embrigadée , uniformisée et endoctrinée par la pensée unique et le chef patriarche dont les ordres et les démarches où se meuvent les premiers jalons de l’ édifice de la Tunisie fraîchement maîtresse de ses destinées n’a pas de marge de manœuvre .
Pour cette génération maudite à laquelle j’appartenais et qui aura été celle de tous les sacrifices et tous les rendez-vous manqués de l’histoire pour rater son présent et son avenir .
A 15 ou 17 ans nous étions , ainsi , peu aptes à nous exprimer ou à nous mêler des sujets tabous de nos aînés sur une fourchette d’âge de 21 à 70 ans .
D’où l’impérieuse donne de se contenter de subir le dictat de l’Etat tunisien embryonnaire , autoritaire et sectaire , supervisé par les rouages du parti unique : le Néo-Destour encore enivré par la victoire de l’indépendance et secoué par la guerre civile fratricide entre le président H.Bourguiba et l’ancien secrétaire général du parti , membre de gouvernement Tahar Ben Ammar de l'autonomie interne et irréductible pro-Nassériste Salah Ben Youssef ....
Des adolescents , à cheval sur le protectorat tricolore et l’euphorie de la délivrance grâce au génie de Bourguiba , étaient tous les orphelins de celui-ci, à l’instar des centres de bienfaisance qu’il a créés pour endiguer le fléau des enfants des martyrs et par extension les orphelins et les délinquants livrés à eux mêmes .
Dans cette tranche d’âge nous n’avions que trois alternatives à faire valoir : soit en bloc soit séparément .
Dans un environnement qui se cherchait encore, des bambins , à mon image , en pleine crise pubertaire , sans aucun encadrement familial , tu dois faire tes projections dans trois domaines
Strictement canalisés : les études , le sport et les activités de jeunesse liées organiquement au parti du pouvoir .
Pour ma part j’ai eu le privilège de côtoyer , précocement , les militants , grâce au circuit tissé par feu mon père Haj Mahmoud et les trois leviers sur lesquels s’articulent les secteurs vitaux du pays .
En effet tout est filtré entre l’administration , le parti qui gouverne et la société socio-scolaire avec ses deux composantes : sportives et militaires.
Dés 1957-1958 en rejoignant Tunis, la capitale , mon palmarès de champion d’athlétisme m’a permis d’entrer à la Mecque du sports militaire où le commandant Feu Hassine Hammouda avait constitué une génération d’athlètes qui se distinguèrent dans les joutes militaires de CISM .
Mes amitiés éclectiques dans la caserne du Bardo m’ont facilité l’infiltration dans les milieux hermétiques de la grande muette par le truchement de mes amis les officiers supérieurs qui ont débarqué de l'hexagone , auréolés de leurs prestigieux diplômes académiques de Saint-cyr coeït-Quidan qui venaient profiter des excellentes installations sportives du centre militaire pour parfaire leurs condition physiques , chacun selon sa spécialité (du Foot jusqu'à la gym’ ) ce cercle très exclusif a été envahi par les ministres civils de Bourguiba à partir des années 60
Ces officiers sup’ appartenant à la promo Bourguiba de Saint-cyr étaient appelés à remplacer leurs aînés à court terme .
Je me suffirais de vous citer quelques prestigieux noms dont son Excellence le Président Zine El Abidine Ben Ali que j’ai connu lorsqu’il était un charismatique lieutenant au regard vif et à la démarche rayonnante et dont l’humilité cache la préfiguration d’un grand patron qui peut aller loin …. Déjà !
Les échéances Sportives Internationales ayant pour théâtre Tunis grâce à l'impulsion du Commandant Hammouda et son image de marque dans le sport mondial , et la volonté politique de créer une génération de sportifs compétitifs dans l'espace arabo-euro-méditerannéen supporté par une infrastructure futuriste '' la Cité sportive d'El Menzah " construite par les Bulgares pour la somme modique de 4 millions de Dinars pour abriter les Jeux Méditerranéens de Tunis 1967 , m'ont permis de faire la connaissance de tout le gratin de l'armée tunisienne de l'idépendance ,les futurs responsables militaires qui nous côtoyaient dans les commissions des J.M où ils jouérent des rôles déterminants dans l'osmose salutaire entre les cadres civils et militaires grâce au sport!
Parmi ces jeunes officiers sup' je cite feu Général Abdelhamid Echeckh ; colonel Younès Chetali
colonel Salem Sabbag , le commandant Abederrazak Essaied etc.....
Faut-il reconnaitre que le sport militaire avec sa logistique , son infrastructure et ses champions confirmés avait au moins deux décennies d'avance sur le sport civil !
Et pour corser le tout , il y avait un hiatus entre les échéances internationales entre les équipes nationales civiles et universitaires et leurs collègues de l'armée .
A l'instar des courses hippiques des obstacles , nous nous rabattions sur la caserne du Bardo pour combler notre retard sur le plan de la performance et l'organisation des compétitions internationales . Le commandant Hammouda; fort de son expérience à Joinville et ses relations au sein du Conseil du sport international militaire -CISM- a eu la main heureuse d'organiser de nombreux championnats mondiaux militaires en athlétisme , boxe , escrime , penthalon et football à Tunis ce qui a servi de locomotive pour la promotion du sport civil.
Pratiquement je passais plus de temps à la caserne du Bardo que dans les différentes instances où j'assumais des responsabilités pédagogiques , journalistiques ou administratives .
A postériori, j'avoue avoir été tellement influencé par la rigueur , la ponctualité, l'autodiscipline, l'altruisme , l'aptitude au sacrifice et le goût à relever défis et challenges des officiers sup' que je retrouvais tous les jours dans leur Mecque du sport du Bardo que je me sentais plus militaire que civil . Ainsi, avais-je tiré une fierté à concevoir une stratégie à terme pour supprimer le clivage que faisait rage entre le département du sport et la citadelle des champions militaires .
Aprés quelques mois de prise du pouvoir de la fédération d'athlétisme par une nouvelle équipe motivée et ambitieuse dirigée par feu Khaled Bourguiba qui fût scandalisé de la précarité du sport civil et du rayonnement des champions militaires ayant coupé les ponts avec la FTA.
Le retour du C.Hammouda en France a accéléré le processus de réconcilier le civil avec les champions militaires qui avaient un rendez-vous avec les Jeux méditérranéens de Naples 1963 avant celui de Tunis 4 ans plus tard . Les deux médailles d'or d'une étoile naissante: Med.Gammoudi avaient suprimé tous les malentendus de naguère . La caserne du Bardo été une cheville ouvrière pour toutes les équipes nationales pour les J.M de 67 .



A Suivre.......

samedi 10 octobre 2009

Du fond du tiroir de Mokis

Du fond du tiroir de Mokis, au moment où la Tunisie vit les moments les plus sublimes des exploits fabuleux du charismatique leader et héros de stature mondiale son excellence le Président de la deuxième république ZINE EL ABIDINE BEN ALI ,c’est amusant de comparer les échelons gravis par notre patrie depuis l’avènement du BENALISME !
MAHDIA Le 16.09.95 spécial MS/AK
Confidentiel
Dans son terroir, à quelque 10 kilomètres du lieu de résidence de « l’agonisante momie » , le falsification de l’histoire de la 1ère République semble avoir sombré dans la paranoïa et la schizophrénie.
Dès qu’il avale 3 scotchs de très mauvais qualité, il se déchaîne dans la narration de ses fantasmes… annonçant à cor et à cri à ses trois ou quatre inamovibles flatteurs « de service » qu’il ferait un retour fracassant dans le gouvernement . il débite des secrets de polichinelle sur ses visites à son ex-maître et révèle, des confidences aussi débiles que mensongères, sur la « momie agonisante « et ses liens avec lui. Il n’éprouve aucune gène à parler de ses entrées , par l’ex-…. Interposé , auprès du palais de CARTHAGE et pronostique même son imminente repris de « service » … comme quoi, le ridicule ne tue plus chez ces « nostalgiques » du pouvoir qui n’ont aucune crise de conscience malgré leur bilan sanguinaire et hautement répréhensible.
Ces manœuvres , magouilles et carambouilles panache d’une époque ayant vécu, devraient d’être, énergiquement , combattues.
Pour ma part, j’attire l’attention de qui de droit sur des déductions prospectives relatives à ce genre de démarches dangereuses .
1) Concernant la ruse , la fourberie et le machiavélisme de ce nostalgique de la 1ère République, dont le bilan politique de trois décennies est tristement « criminel », je n’insisterais jamais assez de recommander qu’on ne lui laisse la moindre chance de s’introduire de nouveau auprès du palais de Carthage .C’est un resquilleur qui a su gravir tous les échelons pour entrer dans un temps record dans les grâces de l’ex-président pour influencer « désastreusement « tous les dérapages et toutes les bévues de la 1 ère république.
2) Malgré son passé communiste incurable, il a su à chaque étape décisive de son ascension politique s’habiller de la « redingote » la plus adéquate à la « comédie du pouvoir » du moment .. De rouge, il eût été le plus à l’aise et le premier à séduire A .Ben Salah pour retourner sa veste et s’enfoncer dans les méandres socialistes, puis virant du rosé à la ‘’BOUKHA’’ ayant le label argenté de BOUKHOBSA, lors de l’ère libérale de feu Hédi NOUIRA…
Actuellement , il s’obstine à se « recentrer » comme un « potentiel grand commis de l’Etat’’ , capable d’apporter un ‘’ PLUS ‘’ à l’ère du renouveau.
C’est une hypothèse totalement fausse et trompeuse. Un ex-responsable de cet acabit est tellement ‘’hypothéque »Par le bilan désastreux de trente ans de crimes sanguinaires à la tête de la milice, qu’il ne faille , en aucun cas, lui offrir l’opportunité, aussi minime soit-elle, de remettre son pied à l’étrier ….
Il est capable, mu par ses démons, ses rancœurs et ses ressentiments fielleux, de feindre, ruser, se replier, de savoir attendre pour attaquer là où on ne l’attend point…
Il faudrait alors, au lieu de le laisser se mouvoir « librement » , le tenir en laisse, le surprendre, l’obliger à être, constamment, sous pression, le poussé à être , constamment sous pression, le contraindre à être à la défensive et l’intimider par un implacable traquenard musclé, discret et efficaces.
C’est l’ennemi le plus perfide qu’ait pu connaitre la Tunisie du 7 Novembre 1987.

vendredi 9 octobre 2009

Chapeau Monsieur le Président Zine El Abidine BEN ALI pour vos défis réussis ! .

Après un mutisme douloureux qui m’a fait souffrir et a eu raison de moi , vous m’avez tellement enthousiasmé par votre bilan majestueux , votre prospective ,votre talent et votre intuition pour le grand bonheur de notre chère patrie la Tunisie ; qu’il eusse été un crime et une trahison de ma part de ne pas vous exprimer ma gratitude et ma reconnaissance pour vos prouesses à la tête de l’Etat .
En avant-goût de mes révélations ultérieures je me limite à retranscrire dans mon blog et
Face Book ce que je vous ai écrit de ma tanière volontaire de la capitale fatimide mon bercail maternel : Mahdia , le 17 Août 1995
Monsieur le président,
Si à l’échelle humaine, Clemenceau a gagné une guerre et Churchill une autre, Rooswelt a accouché l’Amérique moderne et De Gaulle a libéré la France du défaitisme pétainiste, vous, Monsieur le Président ZINE EL ABIDINE BEN ALI, vous avez réalisé l’exploit et la gageure d’effectuer une triomphale entrée dans la cour des grand leaders de stature mondiale.
Grâce à votre extraordinaire intuition politique, vous avez osé défier la « Majesté du temps », d’en accélérer –vertigineusement – les cadences, de manière à bondir plus vite de l’autre côté des orages dans une mer enfin reposée et domptée.
Vous avez eu la géniale inspiration de parier sur la jeunesse et la femme, forces
vives de la nation, jadis marginalisées, ainsi que sur toutes les compétences de la nation pour réussir un projet de société capable de servir de modèle pour certains et enviée par d’autres.
Vous vous êtes investi, avec succès, clairvoyance et efficience dans l’engagement de l’entité d’une Tunisie du troisième millénaire , invulnérable , souveraine, prospère, viable et vivable, sur la voie royale vers l’entrée dans le concert du Premier Monde.
Tout Tunisien intègre et patriote se doit de vous exprimer sa gratitude , sa reconnaissance et son admiration pour la brillance de Vôtre Œuvre.
Quelle exaltante sensation de mesurer l’excellence de vos réalisation !Quel futur radieux vous avez offert à tous les Tunisiens et à toutes les Tunisiennes !
Sous votre conduite éclairée , la Tunisie a su réunir la tolérance de la société britannique , la liberté d’entreprendre de la société américaine ,le dynamisme vigoureux de la société allemande, l’élégance de la France Euro-méditerranéenne , le tout assaisonné au génie innovateur d’une Tunisie authentiquement arabo-musulmane.