vendredi 30 octobre 2009

Tahar BelKhoja l'ex-Ministre de l'Intérieur de Bourguiba:
de l'imposture à l'arnaque jusqu'à la trahison du BENALISME !
Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 03/11/2009
corrigé et enrichi

J’ai promis depuis quelques temps de vous révéler des informations inédites sur l’ex-ministre de l’intérieur de Bourguiba (Première République ) .
Il m’aura fallu plus d'une semaine de recul, sur cette citrouille, débile de ce super-ministre de la 1 ere République , enfant gâté du sérail, plutôt , le caniche de la ''Majda Wassila'' , devenu la bonne à tout faire de la seconde épouse de Bourguiba, pour réaliser tous ses plans machiavéliques .
Et puisque le ridicule ''de la tactique de la balançoire '' ne l’avait jamais dérangé, il aura été le canard boiteux qui se trompa d’époque , d’environnement géopolitique et de sérénité , pour pouvoir se mettre au diapason des fabuleux succès de l’ère du renouveau.
il aura, sans aucun doute , raté l’occasion en or de se taire et de se faire oublier, tant il est vrai qu’il eusse été, par je ne sais quelle '' Baraka '' (chance inouie), ou quelle magnanimité de son Excellence Zine el Abidine Ben Ali, président de la 2è République, ait pu conserver ses biens, illicitement amassés et son standing princier, oisif et victime de la folie des grandeurs.
Un arnaqueur, hors-pair, des richesses du pays , faisant main basse sur tout ce qui est public , pour troner sur une fortune colossale , dans un temps record, sans qu’il ait à répondre de ses crimes .
Je suis, tout aise, de parler de ‘’si Tahar Belkhoja ‘,qui se targue de ''son palmarès politique de 30 ans '', sic ! , aux premières loges du Bourguibisme , d’autant plus que j’étais , son collaborateur le plus proche, dans l’un des ministères qu’il avait dirigés, à son retour au bercail , après une planque ‘juteuse’ de plus de 7 ans dans 7 pays de l’Afrique occidentale, avec résidence à Dakar, chez Leopold SENGHOR.
Mes origines Mahdoises, du côté maternel et mes allergies épidermiques de me faire embrigader par d’autres faucons, sans foi ni loi , du côté du ‘’bled’’ paternel , ont aiguisé mes réflexes d’indépendance inalnéable.
Entre la peste côtière, au Sud – Est de Monastir et le choléra du descendant des fatimides , j’avais opté pour l’aventure marine du Cap-Mahdia (Borj-Erras) et la romantique presqu’île
que le cimetière marin le plus célèbre du monde englobe, entre ses tentacules et les rives de ses deux plages, au sud à quelques mètres de la ‘Skifa el kahla ‘ et au Nord, la zone touristique qui prend ses racines avec les rochers ‘de Sidi Jaber et ElHamra.
J’ai jugé utile de faire ce préambule , en guise de rampe de lancement sociogéographique pour décrypter ce que je prétends surnommer le cas pathologique de Tahar Belkhoja .
1) Connaissant ses limites intellectuelles et ses incapacités chroniques de pouvoir rédiger 2 phrases intelligibles dans la langue de ‘’SIbaoweh’’ ou celle de ‘’Molière’’ , je puis affirmer, avec force, que Tahar BelKhoja, n’est pas l’auteur de’’ cet article-boomerang ‘’ illustré de sa photo retouchée, liftée et défigurée par l’excès des produits cosmétiques, assaisonné ''d'El henna el Gabsia''‘ pour faire un semblant de cru du pays.
Vous me diriez d’où teniez-vous cette conviction ? Je répondrais , tout bonnement, ‘’ j’étais son nègre de service ‘’( c'est à dire le concepteur et le rédacteur officiel), de tous ses discours, interventions ou rapports publiques au département de la jeunesse et du sport .
Si vous aviez encore des doutes, demandez l’avis de notre ami Abderrazak El Kéfi, l’un des super ministres du premier gouvernement de l’ère nouvelle .
En outre ,je rends hommage à mes collègues : Boubaker Sghaier , Abdelaziz Jridi et Abderrahmen Majeri d’avoir eu le courage de s’exprimer , avec plus ou moins de bonheur, sur cette problématique, dans la langue d’Eljahedh, ce qui garantirait une grande diffusion en Tunisie , dans le monde arabe et parmi la diaspora tunisienne dans une centaine de pays frères et amis .
Pour ma part, j’avoue que les logorrhées et les rancœurs d'un Tahar Belkhoja vieillissant , sous le syndrome dévastateur du modèle universel du ''BENALISME'' , sont injustifiables et impardonnables, pour un ex-Ministre de l'Intérieur, devant appliquer , scrupuleusement , les règles de réserve .
Les 7 bourdes de T.B ont fait un trou dans l'eau
pour l'architecte du 07/11/1987

Ma profonde connaissance de la personne incriminée et les investigations approfondies de son parcours privé , estudiantin , affairiste, indécamment corronpu et diplomatico-politique , truffé d’incohérences, de trahisons, de renversements d’alliance et de boulimies insatiables pour l’argent et la bonne chaire ( Les nymphettes qu'il prenait en otage de leur mari, avec la complicité de ses propres filles , dans la ville lumière, alors que le pauvre ingénieur chimiste , se faisait cocufier par "le cousin-tonton" , à quelques milliers de kilométres , aux pays du golf ), aurait été la cause de ses disgrâces répétitives , et ce malgré l'immunité intéressée, de sa protectrice:
la majda Wassila .
Paradoxalement , ses accointances louches auprès de la première dame de Tunisie de naguère, et sa place conquise au cercle fermé de sa cour, où des flagorneurs ,des tartuffes et des bouffons, recrutés tous azimuts, s'entretuèrent pour gagner les grâces de la baronne , avaient permis à Tahar Belkhoja , le bel homme, venu de Mahdia, de faire briller son étoile filante dans les salons cossus de la capitale. Pour les amnésiques, dois-je rappeler que même ses fracassants échecs dans des missions impossibles (par exemple, liquider , physiquement le socialiste Ahmed Ben Salah aux 8 ministères) , ont été trés vite oubliés. Bourguiba qui ne lui avait jamais pardonné son laxisme, s'est fait amadouer par Wassila, sa parraine puisque ses 3 mois de prison à la PCT du 9 avril 1938 , ont été vite oubliées, avant de passer l'éponge et d’écourter ses traverses du désert au strict minimum .
Je me permets , pour rendre plus agréable ma prose authentifiée par la preuve * 7 , de faire usage d’ellipses à connotations sociologiques atypiques , dans le genre de la comédie du pouvoir , au gré des soirées libertines , à quelques mètres de la chambre à coucher du prince , confronté aux insomnies de la dépression et la paranoïa de 3 è degré!
Jean-Auguste INGRES avait frappé dans le mil en prenant à contre-pied le chouchou de Mme de Bovary ( comprenez la Majda) en évoquant 2 qualités qu’il ne possède guère
« Avec le talent , on fait ce qu’on veut. Avec le génie, on fait ce qu’on peut »
Et comme ce bel homme « Mahdois » n’avait ni le talent , ni le génie , il s’ingéniait à compenser, ses tares et à s’afficher comme "le Don Juan" , disposé à toutes les compromissions, pour grimper dans la sphère des fidèles de la basse-cour du palais de Carthage ,’’ en standby’’ , prêt à marcher sur le cadavre de son père , pour arracher un poste officiel, de préférence dans les centres névralgiques de la sécurité ou des finances parallèles pour servir et se servir !
j'étais, personnellement, victime de ses coups de défenses d'éléphant, passées, en contre bande, de l'Afrique occidentale ( Dakar-Abidjan ), à 3 reprises , dont les blessures ne sont pas cicatrisées , à ce jour .
Je me rappelle que son compagnon de banc d'école , au collège Sadiki, feu Mustafa AMARA , un grand dirigeant de football , m’avait révélé que « du temps de l’adolescence (16- 18 ans) ,
il le taquinait souvent en lui susurrant à l’oreille, pendant les cours de philo’ et de français qu’il ne supportait guère : « ya T’houra E’chnowa H’el Anaka, tu seras ambassadeur, tu es si élégant et bien sapé que je te prédis une carrière diplomatique ou politique » .
Effectivement la premiere étape de son itinéraire politique c’était la conquête de l’Afrique occidentale , avec un long bail diplomatique, dés l’entame de sa carrière post- UGET (1957)

En disséquant le conglomérat d’inepties, de contre-sens et de bourdes dépassant l’entendement de l’article de T.B, dans un hebdomadaire d’opposition dont l’audience et l’impact sont nuls, car versant dans le radicalisme, le sectarisme et la politique de l’autruche, l’obligeaient à subir la règle de : ‘’tout ce qui est excessif, est insignifiant ‘’ !
Cet article de T.B dans une feuille de choux, folklorique et inconnue de l’opinion, fut la seule publication à avoir accepté, contre une somme rondelette, de T.B le ‘’cassandre’’, le ‘’don quichotte’’, le cheval de retour, à court d’idées et de stature pour pouvoir prétendre chahuter, uniquement dans ses fantasmes, les défis relevés de l’ère nouvelle.
Cet ’’article boomerang‘’ qui n’était que la résultante logique de ses danses folkloriques, d’il ya 28 ans, quand il était Ministre de l’information du gouvernement M’zali, lorsqu’il avait réquisitionné une vingtaine de penseurs, de sensibilités politiques différentes, pour rédiger, en conclave, une interview, payée monnaie sonnante et trébuchante, au canard de Nejib Chabbi.
Après les élections traficotées de 1981 qui poussèrent l’imagination populaire à résumer la situation rocambolesque, par cette boutade : ‘’ les cartes vertes de A. Mestiri (MDS) ont tellement eu honte de leur victoire, qu’elles ont rougi dans les urnes de Bourguiba et ses acolytes ’’ !
N’était-il pas épique et kafkaïen de voir ce Ministre de l’information désavouer ‘’ le combattant suprême, monter sur le cheval de la démocratie et s’afficher comme le chantre du pluralisme, après avoir été le Directeur général de la police, barbouze, sanguinaire et répressif, notamment pour les étudiants des années 1966 / 1969 .
N.B : Le figuaro, quotidien français, à grand tirage et dont le blog est consulté par des dizaines de millions d'internautes, nous avait provoqué un immense plaisir à diffuser sur le net notre article du 26/10/2009 : ''Le Benalisme, un modèle de gouvernance universelle''

(A suivre pour le développement des dessous folkloriques de T.B et ses dérapages clownesques pour ne pas se faire oublier … quel gâchis pour un baron en panne d’idées ) .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire