mercredi 30 décembre 2009

Entre la misère des Diplomates « carriéristes» et L’enivrant 4e Pouvoir à Bonn (RFA)

Sousse le 21/11/09
Entre la misère des Diplomates « carriéristes»
et L’enivrant 4e Pouvoir à Bonn (RFA)
Ma découverte de la vie ouest-allemande prit toute sa prééminence , paradoxalement à Tunis et non en outre-Rhin.
Dés 1970,de mon poste très influent de chargé de mission ,responsable de la communication et des relations extérieures du nouveau Ministre des Sports si Tahar Belkhoja, que mes écrits au quotidien de PSD « l’Action » et l’hebdomadaire « le sport »de si Mahmoud Ellafi que ses propres « amis Tunisois » le dépossédèrent de son bien pour une petite période et mes émission à la RTT(tv) depuis la W.CUP de Londres 66 ,me rappelèrent à ses souvenirs de Mahdia, Dakar (Jeux de l’Amitié 1963 etc………)
Mon itinéraire dans un environnement supernaturel : le sport…prit un virage politique ……surréaliste……que je n’est pu gérer convenablement ,en Tunisie .
Avec l’échéance des J.O du Munich 1972 qui approchèrent à une vitesse vertigineuse ,ce fut de la RFA (surnommée, non sans raison ,les USA du vieux continent),un peu par accident.
Tout en dirigeant le centre médico-sportif d’El Menzeh, avec une douzaine de « toubibs » des 2 sexes, essentiellement des pays socialistes),je me concentrais à introduire la marque des trois bandes Adidas, dans la zones frontalière de l’Alsace-Lorraine -Strasbourg-Landersheimn Detwiller .
Mon amitié avec le colonel Hassine Hammouda, mon étroite collaboration avec les services de l’éducation physique et des sports, au sein de la Défense National et mon élection comme Président de la Confédération Africaine D’athlétisme Amateur –CAAA -à Mexico-City 68 ,avec siège social ,mon appartement de la rue du Niger ,tout proche de la place Pasteur et d’autres activités à plusieurs facettes me dominèrent le vertige .
Ma première réalisation au profit des footballeurs Tunisiens aura été la conception de concours des étoiles Adidas, au journal « l’action » avec un conseil de sages : tenez-vous bien qui se réunit tous les mercredi au bure au du très clubiste ami Ambassadeur de carrière si Monçef Jaafer, feu Ali Chérif ,le haut magistrat, président de de Tribunal, père spirituel du stade Tunisien, de Bent El Bey ,d’où le sobriquet « Baklaoua »et aussi géniteur de Moncef et Rachid qui ont fait une brillante carrière footballistique (ST et ENle )feu, sadok Essoussi Pdg de grandes sociétés économiques et patron FTF et feu Mahmoud Chehata ,l’un des premiers juristes et grand joueur étoilé des années 50, qui avait conçu et mis en application des structures juridiques de l’éduction physique et des sports en Tunisie.
Si Mahmoud ,a été l’incontournable patron des sports civils et scolaires plus de 20 ans .
le Militant de la première heure, l’espérantiste, feu Ali Ourak , déçu que si M . Chehata ne soit pas « sang et or » n’avait -il pas proposé au Secrétaire d’Etat au sport feu Hassib Ben Ammar ,quelques années après l’indépendance de 1956, la prescription magique d’après lui ,en pleine réunion de tous les dirigeants et responsables du sport : « renvoyez Mahmoud Chehata et le sport tunisien marchera à merveille ».
La première édition du concours des étoiles Adidas que j’orchestrais de mon bureau de la rue de Rome , en face de celui du directeur de « l’Action » a eu un sucés fou, surtout que les cadeaux de la firme-franco –allemande du fils de son créateur à Herzognaurauch (prés de Nuremberg, Adolf Dassler, Adi-Das, coordonnier pendant la 2e guerre mondiale ),Horst Dassler, foudroyé par un cancer à 36 ans était un grand ami de la Tunisie .
Etait - ce un hasard que le premier lauréat de ce concours n’était que l’avant-centre étoilé Othman Jenayeh qui avait eu l’honneur de participer au fastueux diner de super médiatise de « France Football » .
Mokis L’irréductible étoiliste était jour quelque chose dans ce sacre européen pour le foot ball Tunisien ,qui n’avait jamais été digéré par les grands clubs de Tunis .Ne doit –on pas rappelé que l’amnésie est la première qualité des mortels …..
Mais revenons a cet entrées au cabinet de si Taher belkhouja qui débarqua au sport ,avec de lointains souvenirs des sucés des tunisiens à Dakar ,chez le chantre de la négritude Léopold Sedar Senghor, le chrétien minoritaire ,dans un pays à 95%de population musulmane
Mon ministre de la jeunesse et des sports ,longtemps en poste d’Ambassadeur en Afrique Occidentale ,et plus au moins en déphasage avec l’évolution de la Tunisie profonde ,à fortiori sa, jeunesse .
Mon atterrissage à l’avenue Hédi Chaker dans le coquet immeuble hérité de la Centrale des Coopératives « reprivatisée »après le procès de A. Ben salah .on s’est mis au travail sur les cendres du socialisme .
Dès juin 1970, avec le gouvernement libéral de si El Hédi Nouira ex –gouverneur-Fondateur de la BCT et expert financier de réputation mondiale ,les tunisiens reprirent leur souffle et leur morale grimpa de plusieurs crans.
Après les défis des Jeux Méditerranééns 67 de Tunis ,les deux médailles d’or et de bronze de Gammoudi à mexico 68 (première victoire olympique Tunisienne et Arabe sur 5Kms), sous ma direction .
Il fallait se préparer aux J.O de Munich, en l’autonome 1972.
Dans mes responsabilités multidimensionnelles aux cotés de si Tahar belkhoja, au Département de la jeunesse et du sport ,il ne se passe pas une semaine ,sans qu’on n’enregistrasse un colloque ,un séminaire ou une visite de personnalités ouest-allemandes, chargées directement des J.O de Munich 72, autour du vice-président du CIO président de Cnoa willy Daume et le puissant maire de Munich ,le social-démocrate Hans Joachim Vogel l(oiseau ) devenu plus tard ,Ministre Fédéral de la Justice du chancelier fédéral ,venu du nord (président du Land Hanséatique de Hambourg Helmut Schmidt
Dans cette fournaise ouest-allemande ,avec la rigueur et la méthodique cartésienne des germaniques mis au pied du mur de faire oublier les dérapages du Hitlérisme des J.O de Berlin de 1936 avec les excès du Fuehrer Nazi ,Adolf Hitler ,venu de l’Autriche qui poussa son fanatisme de la race aryenne( des blonds aux yeux verts) au point de refuser de serrer la main du noir yankee Jess Owens ,triple Champion olympique ,devant ses yeux ,à l’ancienne capitale du 3e Reich .
Ma découverte du monde germanique prit son origine à cet époque ,avec mes voyages fréquents à Munich et autres villes de la RFA auront eu l’effet de me subjuguer
par le génie créateur d’une RFA qui avait pris une avance de 30 à 50 ans sur ses voisins de vieux continent.
Des personnalités d’outre -Rhin du monde audio-visuel ,politique et culturel qui défilèrent en Tunisie et que j’ai eu l’honneur de recevoir en privé et de connaitre de très près ,me fascinèrent par leur manière d’appréhender leur destin au point d’avoir opté à l’aventure de l’émigration en outre –Rhin , sans connaitre un mot de la langue de Goethe.
Mes 15 ans de RFA ,avec un bilan plus que majestueux et ma folie de retourner dans le pays depuis trois décennies en Tunisie me laissent médité la sagesse du Cardinal Deretz, comme par antithèse des repères arabo-Mus limans qui m’aurait enfoncé le clou par cette magnifique saillie :
« Il est inexcusable de n’avoir pas prévu et de m’avoir pas prévenu les conjonctures dans lesquelles l’on ne peut plus faire que des fautes «
Voilà tout les drames de Mokis dont je développerai la genèse à la prochaine confession non-autorisée

vendredi 4 décembre 2009

dimanche 22 novembre 2009

Des Révélations Entre BONN , BERLIN-OUEST

Des confessions non autorisées
Comment Bourguiba limogea Hédi Nouira pour 20 minutes puis se ravisa .

Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 23/11/09

Le compte à rebours était trop serré pour si Driss qui ne savait plus ou donner de la tête. Moins de 24 heures le séparaient de l’heure fatidique de l’arrivée de si El Hédi à Bonn. Conscient de l’étroitesse de sa marge de manœuvre par les voies diplomatiques officielles ,Il m’adjurait de faire tout mon possible d’une façon informelle avec mes amis ouest- allemands en insistant sur le fait qu’il ne portait pas si El Hédi dans son estime et que tant pis en cas d’échec …pour la sermonna de de si El habib….… comme il se plait à l’appeler en son absence … question de vouloir m’impressionner …
Je ne m’attardais pas sur toutes les démarches que j’ai effectuées auprès de mes amis très influents dans le Ministère des Affaires Etrangères et le cabinet du chef de l’exécutif. La première difficulté à surmonter, est que le chancelier fédéral Schmidt s’envole dans l’avion de l’armée avec son épouse Loki pour leur Bungalow à Hambourg ,sa ville natale. Donc aucun rendez vous avec des personnalités étrangères, pas de Conseil de Ministres et week-end privé très récupérateur dès le jeudi soir .

Faut-il rappeler que :
Le combattant suprême nous annonça si Driss Guiga et moi ,vers 15 h - 15.30 ,lors de notre présence quotidienne à ses côtés , à l’un des salons du 2 é étage de l’universitaetklinik ,juste après sa sieste « Que si El Hédi ,arrivera de Washington ,via Paris le vendredi tôt le matin à l’aéroport Koeln –Bonn, par avion spécial du Tunis Air. Mettant son ambassadeur ,au pied du mur ,pour arranger une entrevue avec le nordiste très peu accessible le Chancelier fédéral socialiste, en coalition avec le parti libéral de Hans Dieter Genscher ,(aux tristes souvenirs du carnage des Palestiniens ,comme Ministre Fédéral de l’intérieur ,aux J.O de Munchen 72).
Pour Mr l’Ambassadeur Driss Guiga c’était quasi- impossible ,tant il est vrai ,que les délais étaient trop courts : 2 nuits et un jour pour convaincre Schmidt de voir Nouira ,un vendredi ,réservé à ses « week-ends » à Hambourg. Autres obstacles difficiles à franchir : les canaux officiels pour accéder au cabinet de Hans Dieter- Genscher ne permettent pas aux ambassadeurs accrédites à Bonn, d’approcher le chef de la diplomatie ouest-allemande.
En prenant congé du Président , à la tombée de la nuit ,si Driss ,ne me cachait pas ,son inquiétude de décevoir ,l’hôte du prof’ Hubert de ne pas réussir à arranger une rencontre Schmidt-Nouira .
Je savais que si Driss ,qui était, récemment, en poste à Bonn ne pouvait pas accéder à ces Énarques de l’Ausswaertisgsamt qui traitaient , ce genre de RDV sur des mois . Donc, impossible de leur suggérer ,la moindre proposition sur des heures. J’ai fait semblant de ne pas attacher une importance particulière à ce sujet que le combattant suprême considère comme un test de considération pour un Bourguiba pro-occidental et allié inconditionnel de la RFA (rappel de ses déboires avec Nasser et la Ligue Arabe au Caire à la cause de la RFA).
Le lendemain ,lors de notre visite matinale à Bourguiba, au Venusberg, Il pressa si Driss ,au sujet du RDV de son Premier ministre avec le chancelier Fédéral .
Pour ma part ,tout en amorçant mes contacts avec des amis sûrs des collaborateurs et collaboratrices, haut-placés de Genscher ,le vice –chancelier Fédéral auquel me liaient des relations amicales. Il a ,plusieurs fois , dégusté des langoustes croustillantes chez moi, ainsi que le Chancelier Fédéral Schmidt ,en l’honneur de mon ami et Pédégé de l’agence TAP si Mahmoud Triki qui était le Directeur des Affaires politiques de si El Hédi à la Kasbah.
Les contraintes de la concision m’obligent à dire tout de go : si Driss ,qui n’a pu approcher ses supérieurs Allemands, m’avait adjuré de me débrouiller avec mes vitamines B (Beziehugen ) (relations éclectiques dans le gratin politique de Bonn).
Je reconnais que grâce, à si Driss ,j’étais le seul non –diplomate (Directeur de l’agence TAP ) à rouler dans une voitures diplomatique O -138-02
Plaques réservées au N°2 de notre ambassade C'est-à-dire le Ministre plénipotentiaire ‘’carriériste’’ des Affaires Etrangères qui marquait si Driss à la culotte ,pour tenir informé , le chef de la diplomatie à Tunis, sur toutes les activités d’un Ambassadeur étranger a la caste des diplomates de carrière.
Imaginez la jalousie et l’intox’ dont J’étais l’objet ,ne serait-ce que pour cette faveur qui aurait été ,une première ,dans l’histoire de la diplomatie Tunisienne.
si Driss ,en fin politicien ex - super-Ministre de la première République –membre du B.P du PSD et en semi-retraite forcée chez les Allemands ,ne tenait pas compte de ces formalismes dus à l’hypocrisie mondaine. Ainsi, il m’avait mis dans la situation la plus favorable possible pour servir la Tunisie
En politicien averti il s’est vite aperçu de mon rayonnement auprès des germaniques. Ma connaissance de la langue de Goethe (doctorant à l’Uni’ de Bonn)et très bien apprécié chez mes collègues de la presse d’outre –RHIN et celle des Etrangers ) .
Il m’avait donné l’occasion ,d’étaler mon savoir-faire auprès des décideurs allemands. Il m’a aidé à faire mon apprentissage des acrobaties de la « realpolitik ».
Ainsi ,de retour à la résidence de Fasanenstr. au bord du Rhin il me pria de m’attarder chez lui ,au salon où la célèbre artiste-peintre, Son épouse Chacha Guiga ,nous accueilla avec beaucoup de tact et de finesse, comme à l’accoutumée, pour me chuchoter « Ecoutez si mokhtar ,vous savez que si EL Hédi ne fait pas partie de mes amis .mais si j’avais promis au Président …….de faire tout mon possible de lui arranger un entretien avec Schmidt …….c’est que je suis conscient de l’importance psychologique et morale qu’accorde le combattant suprême à cela .
Je vous fais confiance pour relever ce défi afin que nous puissions faire plaisir à notre leader ,en traitement chez le Prof’ Hubert .»
Faut -il rappeler que j’avais toujours eu la manie de renvoyer l’ascenseur même au détriment de mes intérêts égocentriques.
Bref, mes démarches ultra- confidentielles auprès du dernier carré des fidèles de Genscher n°2 de l’exécutif et patron des A.E) aboutirent miraculeusement.
Vers 21 .00h le téléphone sonna chez moi pour qu’une agréable voix féminine ait eu à me porter la bonne nouvelle. Tout se passa dans l’exceptionnel. Schmidt qui n’avait jamais reçu d’invités étrangers ,le vendredi, car son travail à Bonn se termine le jeudi à 21.00h pour s’envoler avec sa femme Loki ,dans l’avion de la Luftwaffe (Armée de l’air) dans la cour même de la chancellerie à 10.00 heures du matin, pour son bungalow de Hambourg au nord de la RFA.
La proposition de Genscher de recevoir si El Hédi ,pour quelques minutes vers 9.30h, par le patron de l’exécutif a été exaucée .
Sans perdre du temps et avec la naïveté de ceux qui se sont frottés ,sur le tard aux vices et aux coups fourrés des vieux briscards de la politique politicienne , J’appelais si Driss dans sa chambre à coucher pour lui dire , euphorique et jubilant , ça y est si EL hédi sera reçu, demain matin pour 5 minutes par le chancelier Schmidt . »
Euphorique et jubilant « J’appelais si Driss dans sa chambre à coucher, pour lui dire : « ça y est le Chancelier recevra demain le Premier Ministre du combattant suprême ! »
Ne croyant pas ses oreilles ……il m’intima l’ordre de le rejoindre pour qu’on aille tous les deux, annoncer la bonne nouvelle à Bourguiba. Quelques minutes me suffirent pour me pointer devant la résidence de la République Tunisienne .
Estomaqué, par la constat de voir les projecteurs d’un garage vide, allumés et l’absence de si Driss qui préféra rejoindre la clinique Venusberg sans moi. j’avais rebroussé chemin ,malgré l’insistance de Mme Chacha, d’attendre ,en sa compagnie, son retour .
Ce jour là, j’avais bien vérifié, à mes dépens, la saillie du Général De Gaulle qui disait « En politique il n’y a pas d’amis mais des intérêts »
Mais comme tous les natifs taureaux ,qui pensent, d’abord, aux intérêts des autres avant les siens, je continue ,comme par masochisme puéril, à faire usage de ce dicton de Fiodor Dostoïevski qui nous instruisait :« La peur de l’ennemi détruit jusqu’à la rancune à son égard. »
C’est le drame dans je m’ensevelis jusqu’à ce jour.
Mes désagréables surprises avec si Driss ,en marge de la visite -éclair de si El Hédi chez Bourguiba à Venusberg (Bonn), après le périple de Washington ,continuèrent de plus belle. En accompagnant l’Ambassadeur, le personnel de la chancellerie et les responsables du gouvernement fédéral à l’aéroport de Koeln/Bonn par un certain jour glacial et enneigé du mois de Décembre 1978 .
Avant d’arriver au 2e étage du pavillon privé, hautement surveillé de Bourguiba l’un des motards de l’escorte de si El Hédi effectua ‘’un salto’’ aussi spectaculaire que dangereux sur la route grimpante de Venusberg .c’était le présage d’autres surprises désagréables pour si El hedi et moi-même.
A l’arrivée « au territoire Tunisien chez Bourguiba » (2 e étage totalement réservé à l’hôte de la RFA ),j’étais sceptique de voir Bourguiba ,attendre si El Hédi à l’entrée du pavillon ,mon équipe TV réquisitionnée auprès des ouest –allemands, était en place .
Après les salutations d’usage ,Il intima l’ordre à si El Hédi de l’accompagner à sa chambre à coucher tout en me jetant un regard perçant et agitant sa canne avec nervosité : s’exclama : « Laissez moi seul ,avec si El Hédi»
L’attente durera plus de 20 minutes .
Une discussion houleuse entre le combattant suprême et son Premier Ministre permit à si Driss d’aller téléphoner au 2é salon du pavillon à la Majda , lui annonçant : « si El Hédi c’est fini ,il n’est plus Premier Ministre …..pensez à moi yallah Wassila...si ce n’est pas possible je serais votre serviteur à l’Intérieur ou aux Affaires Etrangères »
La voix de Bourguiba est devenue progressivement, plus basse, moins menaçante, voire conciliante et attendrie .
Puis ,soudain sortant, bras dessus-bras -dessous avec si El Hédi, pointa sa canne à quelques centimètres de mon visage ,puis regarda les cameras à mon service pour dire sur un ton ému, les larmes aux yeux « si El Hédi est mon compagnon de prison pendant 5 ans …… »Jetant un regard furtif sur si Driss ,le joker de la Majda, je fus hébété de voir la tête de mort, en plein désarroi qu’il fit .
Nous étions très pressés de joindre Helmut Schmidt qui avait bien voulu recevoir ,un économiste avisé comme lui ,le Premier Ministre Tunisien ,de retour de Washington chez Carter.
Tout se passa merveilleusement bien chez le Nordiste Ouest Allemand.
Mieux encore J’avais déjoué l’attention du protocole allemand pour réaliser l’un des meilleurs « scoop » de ma vie journalistique.
Je n’avais pas oublié de profiter d’un moment de récupération de la part de si El Hédi ,pour le mettre au parfum du téléphone arabe ayant fonctionné entre Venusberg et Carthage, pendant que Bourguiba sermonnait si El Hédi en aparté…..
Les 5 minutes promises par le chancelier Schmidt subirent une implosion pour que son tête- à- tête avec si El Hédi atteignasse 90 minutes.
Sur le perron de la chancellerie ,je fonçais ,sur les deux personnalités , avec cameramen , ingénieur-son et micro pour interviewer Schmidt .
Malgré la méthode musclée qu’ utilisèrent sa garde rapprochée et son chef de protocole pour me neutraliser .
Je n’aurais eu mon salut que dans la gentillesse de Schmidt qui avait l’habitude de répondre à mes questions dans les points de presse et les diners mensuels réservés aux journalistes étrangers .
Ma journée de grâce continua avec l’émission TV que j’injectais dans Le JTA de la RTT par satellite à partir de Hambourg dont le coût était de 2 mille DT par jour totalement réglés par les Allemands .J’intitulais mon reportage « A la clinique de Venusberg , Bourguiba confirma si El Hédi Nouira dans son poste de Premier Ministre .»
A 14 heures , au cours du déjeuner ,offert par Si Driss et Mme Chacha , en l’honneur de si El Hédi dans la somptueuse résidence au bord du Rhin ,Notre Premier Ministre a tenu à adresser des flèches fielleuses au Joker de la Majda en déclarant ,solennellement « ça m’a fait un grand plaisir de trouver à Bonn ,deux Ambassadeurs de Tunisie, l’un officiel Si Driss Gigua et l’autre officieux ,Si Mokhtar Ismaiil……… »
Depuis ce déjeuneur au bord du Rhin,à la ville natale de Beethoven et le Chancelier Fédéral konrad Adenauer, mes ennuis avec les proches de la Majda n’ont pas connu de fin…..

Des Révélations Entre BONN , BERLIN-OUEST

Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 23/11/09

J’avoue que ces sucés extraordinaires du ‘’BENALISME’’ m’avaient poussé à réfléchir sur mes contre-temps avec la 2e République, mes dérapages et mes erreurs d’appréciation…,Ma première satisfaction personnelle c’était d’avoir observé un mutisme total sur mes souffrances , ma précarité , mes drames et mes échecs privés, pendant 22 ans, alors que j’étais parti pour continuer à servir, avec abnégation et efficacité, l’ère du renouveau .
j’avais, stoïquement, exercé un ascétisme et un combat interne avec ma conscience et avec mon bilan qui s’étalait sur 27 ans exceptionnellement performants au service de la 1ere République et le système de « l’Etat parti unique »(Néo-destour puis PSD), notamment à l’étranger (RFA).
Je ne sais quelle malédiction aurait été a l’origine de ma descente aux enfers avec l’avènement du 7 novembre 1987, libérateur d’une Tunisie en pleine perdition et agonisante.
Il aura fallu la témérité à hauts risques d’un homme qui aura cru en sa personne et en son attachement aux intérêts supérieurs de la patrie. Avec le recul et le raisonnement à froid d’un homme visionnaire qui avait damné le pion à tous les vautours qui gravitaient autour de Bourguiba et son épouse la Majda, (très politisée), qui se croyaient les mieux placés pour ramasser le butin.
De mon observatoire de bonn ,j’étais le premier à pronostiquer le bon choix ,dés février 1974 (voir mes articles précédents sur Blog et facebook : saboor2009 du mois d’ octobre 2009).
Ceci fut possible pour deux raisons objectives :
1) j’étais épargné des parasites de fin de règne qui sévissaient sur le tout Tunis politique. Donc, capable de décernement selon des paramètres qui m’imposaient la lecture au 2e degré, des probabilités futures de tous les scénarios de succession à Bourguiba.
2) A La date du 12 janvier 1974 qui a eu des retombées collatérales, avec l’échec de la fusion avec la Lybie de Khadafi qui n’ ont pas été perçues avec la profondeur égale à son impact dévastateur sur la classe politique du Bourguibisme
Son excellence Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République Tunisienne, était, à cette époque loin de tout soupçon de se mêler de la politique politicienne, dans ses responsabilités d’officier supérieur de la Défense Nationale, par « les jeunes- turcs » aux longues dents et à l’ambition politique boulimique , tels que Med Sayah, Tahar Bekhoja ,Mansour Moalla , Azzouz Lasram, Ahmed Mestiri ,Hédi Mabrouk ,Abdallah Farhat, Med Masmoudi , Tijani Chelly , le syndicaliste Habib Achour ,Mansour Skhiri, Hamadi Skhiri ,Professeur Amor Chadli, Driss Guiga , Béji caïd Essebsi et j’en oublie……
Seul Mokis, de son poste très influent de Bonn a eu le courage et l’imprudente folie de confesser cette prémonition, lors d’une réunion des Etudiants Tunisiens, en présence d’ une importante délégation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ,en février 1974,soit quelques semaines après le cataclysme de Djerba et l’échec de la RAI.
13 ans après comme je l’ai prophétisé contre vents et marées et à contre- pied de tous les présidentiables probables du sérail ,voilà que le successeur de Bourguiba était bien lui : Zine El Abidine Ben Ali, que personne de la Nomenklatura Bourguibiste n’attendait.
Sans fausse modestie de ma part ,croyez –moi, tous les Ministres de Bourguiba et les jokers de la Majda m’en ont voulu à mort .La facture était trop salée pour espérer l’oublier ……..
Mes activités dans les medias- audio-visuels d’outre –Rhin ont fait de moi l’homme clef des événements majeurs entre mon pays et la RFA.
Je me rappelle dans quelles circonstances est arrivée la réflexion de feu Hédi Nouira, le père du « Boom économique » de la Tunisie post -socialiste ,lors de sa visite à la clinique universitaire de Venusberg, sur la Colline de Badgodesberg
qui surplombe la Zone gouvernementale fédérale : (Présidence de la République, Chancellerie fédérale, le Bundestag ,Maison de la presse allemande et internationale, où j’ai réussi à obtenir 2 bureaux au 3eme étage de l’un des 6 immeubles de la « Pressehauss » , avec comme voisin direct la DPA, la puissante Agence Nationale ouest-Allemande de Presse, (Deutsche presse Agentur aux 1500 journalistes dans les 5 continents.
Je me suis , délibérément, focalisé sur cette visite du Premier Ministre de Bourguiba à son patron en convalescence depuis début octobre 1978 chez le Prof Hans Hubert, l’un des plus célèbres prof’ de médecine de la RFA qui a bien voulu s’occuper, en personne ,du combattant suprême .
Des négociations « top secret » entre le prof ‘Hubert, son Excellence ,l’Ambassadeur de Tunisie à Bonn Driss Guiga le très politique, Ex-Ministre de l’Education Nationale, juste après le congrès 2 du PSD de Monastir, et l’auteur de ‘’ces confessions non autorisées’’, qui avaient arrangé un séjour de plus de trois mois au deuxième étage de la clinique universitaire de Venusberg avec toutes les conditions sécuritaires et médicales les plus fiables pour le combattant suprême .
De retour des USA où il est allé représenter Bourguiba auprès du pensionnaire de la Maison Blanche Jimmy Carter ,accompagné d’une importante délégation et de son épouse, son transit par Bonn a failli lui coûter sa place de n° 2 du régime.
Conditionné par les réflexions de ‘’la Majda ‘’contre son Premier Ministre, plusieurs fois par jour ,plus au moins atténuées par les appels de si El Hédi de Washington, Bourguiba avait décidé de le convoquer à venir faire acte d’allégeance devant lui à la clinique de Venusberg.
Driss Guiga qui Jubilait à l’idée de voir Bourguiba démettre si El Hédi de ses fonctions, a été secoué par l’ordre du combattant suprême d’arranger un rendez- vous à son Premier Ministre avec le chancelier fédéral Helmut Schmidt en ma présence, il était mis dans de mauvais draps d’autant plus que le délai était trop court . Il acquiesça à l’ordre du Chef. Quelques secondes plus tard en prenant congé du président, si Driss m’en avait parlé de ses angoisses quant à la réussite de cette mission impossible . Il m’avait indiqué que 60 heures pour relever le défi avec la Ministère des Affaires Etrangères de Bonn, lui compliquait la vie.
Les quelque 6 Kilomètres qui séparent la résidence de la République Tunisienne et mon appartement d’Utestr, au bord du Rhin, lui permettaient de m’implorer de faire quelque chose pour lui , bien qu’il n’avait jamais cessé de casser du sucre sur le dos de si El hédi , auprès, de la Majda .
Il paniquait à l’idée de ne pouvoir arranger ce rendez-vous par les voies officielles.
Il me suppliait de faire agir ma vitamine B (mes relations avec les amis allemands pour faire plaisir à Bourguiba). Effectivement ,le lendemain, Bourguiba nous relança dans la matinée au sujet de ce RDV de si El Hédi avec le Chancelier Fédéral H. Schmidt qui est apparemment devenu une fixation pour lui .
C’était la veille de l’arrivée de si El Hédi, à l’aube du vendredi à l’ aéroport koeln-Bonn.

samedi 21 novembre 2009

Entre la misère des Diplomates « carriéristes» et L’enivrant 4e Pouvoir à Bonn (RFA)

Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 21/11/09

Ma découverte de la vie ouest-allemande prit toute sa prééminence , paradoxalement à Tunis et non en outre-Rhin.
Dés 1970,de mon poste très influent de chargé de mission ,responsable de la communication et des relations extérieures du nouveau Ministre des Sports si Tahar Belkhoja, que mes écrits au quotidien de PSD « l’Action » et l’hebdomadaire « le sport »de si Mahmoud Ellafi que ses propres « amis Tunisois » le dépossédèrent de son bien pour une petite période et mes émission à la RTT(tv) depuis la W.CUP de Londres 66 ,me rappelèrent à ses souvenirs de Mahdia, Dakar (Jeux de l’Amitié 1963 etc………)
Mon itinéraire dans un environnement supernaturel : le sport…prit un virage politique ……surréaliste……que je n’est pu gérer convenablement ,en Tunisie .
Avec l’échéance des J.O du Munich 1972 qui approchèrent à une vitesse vertigineuse ,ce fut de la RFA (surnommée, non sans raison ,les USA du vieux continent),un peu par accident.
Tout en dirigeant le centre médico-sportif d’El Menzeh, avec une douzaine de « toubibs » des 2 sexes, essentiellement des pays socialistes),je me concentrais à introduire la marque des trois bandes Adidas, dans la zones frontalière de l’Alsace-Lorraine -Strasbourg-Landersheimn Detwiller .
Mon amitié avec le colonel Hassine Hammouda, mon étroite collaboration avec les services de l’éducation physique et des sports, au sein de la Défense National et mon élection comme Président de la Confédération Africaine D’athlétisme Amateur –CAAA -à Mexico-City 68 ,avec siège social ,mon appartement de la rue du Niger ,tout proche de la place Pasteur et d’autres activités à plusieurs facettes me dominèrent le vertige .
Ma première réalisation au profit des footballeurs Tunisiens aura été la conception de concours des étoiles Adidas, au journal « l’action » avec un conseil de sages : tenez-vous bien qui se réunit tous les mercredi au bure au du très clubiste ami Ambassadeur de carrière si Monçef Jaafer, feu Ali Chérif ,le haut magistrat, président de de Tribunal, père spirituel du stade Tunisien, de Bent El Bey ,d’où le sobriquet « Baklaoua »et aussi géniteur de Moncef et Rachid qui ont fait une brillante carrière footballistique (ST et ENle )feu, sadok Essoussi Pdg de grandes sociétés économiques et patron FTF et feu Mahmoud Chehata ,l’un des premiers juristes et grand joueur étoilé des années 50, qui avait conçu et mis en application des structures juridiques de l’éduction physique et des sports en Tunisie.
Si Mahmoud ,a été l’incontournable patron des sports civils et scolaires plus de 20 ans .
le Militant de la première heure, l’espérantiste, feu Ali Ourak , déçu que si M . Chehata ne soit pas « sang et or » n’avait -il pas proposé au Secrétaire d’Etat au sport feu Hassib Ben Ammar ,quelques années après l’indépendance de 1956, la prescription magique d’après lui ,en pleine réunion de tous les dirigeants et responsables du sport : « renvoyez Mahmoud Chehata et le sport tunisien marchera à merveille ».
La première édition du concours des étoiles Adidas que j’orchestrais de mon bureau de la rue de Rome , en face de celui du directeur de « l’Action » a eu un sucés fou, surtout que les cadeaux de la firme-franco –allemande du fils de son créateur à Herzognaurauch (prés de Nuremberg, Adolf Dassler, Adi-Das, coordonnier pendant la 2e guerre mondiale ),Horst Dassler, foudroyé par un cancer à 36 ans était un grand ami de la Tunisie .
Etait - ce un hasard que le premier lauréat de ce concours n’était que l’avant-centre étoilé Othman Jenayeh qui avait eu l’honneur de participer au fastueux diner de super médiatise de « France Football » .
Mokis L’irréductible étoiliste était jour quelque chose dans ce sacre européen pour le foot ball Tunisien ,qui n’avait jamais été digéré par les grands clubs de Tunis .Ne doit –on pas rappelé que l’amnésie est la première qualité des mortels …..
Mais revenons a cet entrées au cabinet de si Taher belkhouja qui débarqua au sport ,avec de lointains souvenirs des sucés des tunisiens à Dakar ,chez le chantre de la négritude Léopold Sedar Senghor, le chrétien minoritaire ,dans un pays à 95%de population musulmane
Mon ministre de la jeunesse et des sports ,longtemps en poste d’Ambassadeur en Afrique Occidentale ,et plus au moins en déphasage avec l’évolution de la Tunisie profonde ,à fortiori sa, jeunesse .
Mon atterrissage à l’avenue Hédi Chaker dans le coquet immeuble hérité de la Centrale des Coopératives « reprivatisée »après le procès de A. Ben salah .on s’est mis au travail sur les cendres du socialisme .
Dès juin 1970, avec le gouvernement libéral de si El Hédi Nouira ex –gouverneur-Fondateur de la BCT et expert financier de réputation mondiale ,les tunisiens reprirent leur souffle et leur morale grimpa de plusieurs crans.
Après les défis des Jeux Méditerranééns 67 de Tunis ,les deux médailles d’or et de bronze de Gammoudi à mexico 68 (première victoire olympique Tunisienne et Arabe sur 5Kms), sous ma direction .
Il fallait se préparer aux J.O de Munich, en l’autonome 1972.
Dans mes responsabilités multidimensionnelles aux cotés de si Tahar belkhoja, au Département de la jeunesse et du sport ,il ne se passe pas une semaine ,sans qu’on n’enregistrasse un colloque ,un séminaire ou une visite de personnalités ouest-allemandes, chargées directement des J.O de Munich 72, autour du vice-président du CIO président de Cnoa willy Daume et le puissant maire de Munich ,le social-démocrate Hans Joachim Vogel l(oiseau ) devenu plus tard ,Ministre Fédéral de la Justice du chancelier fédéral ,venu du nord (président du Land Hanséatique de Hambourg Helmut Schmidt
Dans cette fournaise ouest-allemande ,avec la rigueur et la méthodique cartésienne des germaniques mis au pied du mur de faire oublier les dérapages du Hitlérisme des J.O de Berlin de 1936 avec les excès du Fuehrer Nazi ,Adolf Hitler ,venu de l’Autriche qui poussa son fanatisme de la race aryenne( des blonds aux yeux verts) au point de refuser de serrer la main du noir yankee Jess Owens ,triple Champion olympique ,devant ses yeux ,à l’ancienne capitale du 3e Reich .
Ma découverte du monde germanique prit son origine à cet époque ,avec mes voyages fréquents à Munich et autres villes de la RFA auront eu l’effet de me subjuguer
par le génie créateur d’une RFA qui avait pris une avance de 30 à 50 ans sur ses voisins de vieux continent.
Des personnalités d’outre -Rhin du monde audio-visuel ,politique et culturel qui défilèrent en Tunisie et que j’ai eu l’honneur de recevoir en privé et de connaitre de très près ,me fascinèrent par leur manière d’appréhender leur destin au point d’avoir opté à l’aventure de l’émigration en outre –Rhin , sans connaitre un mot de la langue de Goethe.
Mes 15 ans de RFA ,avec un bilan plus que majestueux et ma folie de retourner dans le pays depuis trois décennies en Tunisie me laissent médité la sagesse du Cardinal Deretz, comme par antithèse des repères arabo-Mus limans qui m’aurait enfoncé le clou par cette magnifique saillie :
« Il est inexcusable de n’avoir pas prévu et de m’avoir pas prévenu les conjonctures dans lesquelles l’on ne peut plus faire que des fautes «
Voilà tout les drame de Mokis dont je développerai la genèse à la prochaine confession non-autorisée

samedi 14 novembre 2009

DE DAR ELBEY COLONIALO-BEYLICALE

Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 15/11/2009

Au moment où le Premier Monde célèbre avec beaucoup d’ostentation 20 ans de réunification des deux parties de l’Allemagne : la partie derrière le mur de la honte de l’ancienne capitale du 3e REICH la République Démocratique Allemande (RDA)avec 1/5 e de la population de sa sœur capitaliste avec capitale provisoire (BONN de 1945 à 1990) la RFA, je paraphrase NAPOLEON qui disait ceci « sur le champ de bataille ,l’inspiration n’est souvent qu’une réminiscence »pour évoquer les enseignements à tirer de ces deux villes symbole de la guerre froide et des fractures endurées par le seul peuple germanique ayant vécu sous les effets de l’occupation militaire (à l’Est ) par l’ancien empire soviétique et à l’ouest par les forces de L’OTAN (traité des 4 grandes puissances :USA ,URSS,GB et France) .
En vérité, je voudrais ici rapprocher deux concepts de mutations spectaculaires diamétralement opposées dans la temporalité et l’événementialité de la géopolitique.
La première sur 70 ans à peine (1939-2009) dans le vieux continent (OTAN, Traité de VARSOVIE ) qui a mobilisé une armada de chercheurs, d’ethnologues, de professeurs de stratégie militaire ,de diplomates ,de chefs d’Etat ( Rois ou Présidents), de Généraux vaincus et de Maréchaux vainqueurs etc….. grâce à leur capacité d’appliquer une stratégie de communication fiable et efficiente .
Ce Premier Monde qui nous impose ses guerres ,ses colonisations, ses incohérences, ses injustices et ethnocentrisme malthusien m’avait influencé personnellement en partie sans me convaincre ou me déposséder de ma tunisianité ou de mon identité arabo-musulmane .
Les quelque 15 ans de séjour en RFA et ailleurs ,n’ont pas eu raison de moi, malgré les tentations de l’argent et la qualité de la vie d’outre -Rhin qui n’est pas comparable à celle de chez nous .
J’avais toujours été fanatique de mes repères tunisiens pour choisir le bon grain de l’ivraie de cet environnement occidental comme l’avait reconnu Julien Green :
« La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l’écrivain ». Ce fut également mon drame dans ce long bail avec la civilisation, la culture et l’arrogance de ce monde occidental.
Paul Verlaine nous avait pourtant prévenus dans l’une de ses saillies : « Par notre manière de penser et nos attitudes , nous construisons notre bonheurs ou notre malheur ».
Moi, depuis le moment de mon refus de « l’eldorado germanique » .
où je menais une vie princière et prometteuse sur le plan journalistico- politique ,je ne sais par quelle folie furieuse ,inexplicable à ce jour, j’avais décidé de rentrer au bercail. L’influence des règles en vigueur , en RFA , furent à l’origine de mon choix suicidaire , handicap majeur qui me poursuit depuis presque 30 ans en Tunisie……
Mon drame personnel c’est de m’obstiner à appliquer des paramètres d’outre- Rhin dans un environnement socio-politique tunisien ,évoluant avec d’autres mécanismes et d’autres concepts .
Sans être aussi affirmatif que le penseur Hector Berlioz qui disait :
« La chance d’avoir du talent ne suffit pas, il faut encore avoir le talent d’avoir de la chance »
Peut -être n’avais- je - pu sentir le moment précis de faire découvrir aux autres l’immense talent que j’aurais prétendu posséder……..
Mais revenons à cette comparaison philosophique et prospective entre ce Premier Monde qui sait vendre son produit dans un astucieux et séduisant emballage et celui de notre chère patrie, la Tunisie de Zine El Abidine Ben Ali qui est en possession d’énormes atouts sur les plans de la vie sociale et politique ,mais qui ne parvient pas, à choisir ,hélas, l’emballage médiatique idoine pour rallier les plus récalcitrants au fabuleux bilan du miraculeux modèle tunisien (à qui j’ai choisi le néologisme du BENALISME ).
Je colle à l’actualité pour traiter de ces succès dans des délais-record tout en faisant un crochet rétrospectif, symbolique de la Tunisie sur 500 ans ( soit le double de l’histoire entière de la première puissance mondiale : les USA).
Dans mon essai de focaliser l’attention sur l’Aéroport Enfidha Zine EL Abidine Ben Ali qu’on s’apprête à inaugurer , j’ai voulu prendre mon envol, à partir du début du 15e siècle, soit cinq siècles plus tôt….tout simplement …..pour démontrer que cette région d’Enfidha qui s’apprête à devenir le poumon économique de la Tunisie et de l’espace euro-méditerranéen avec ses rives nord et sud , s’étalant sur 3 continents :
(L’Europe ,L’Afrique et l’Asie), n’était qu’un petit patelin dénommé « DAR ELBEY ».
A la mi -16e siècle ,avec la Régence des Housseinites, débarquant de Turquie dans les soutes des conquérants de l’Empire ottoman.

Pourquoi s’appelait-elle DAR ELBEY?
Les archives beylicales (royales)et coloniales couvrant la période 1560 à 1957 (date d’abolition du régime monarchique et proclamation de la 1ere république le 25 juillet 1957 sous Habib Bourguiba ,premier ministre de Lamine Bey depuis l’indépendance de la Tunisie le 20 Mars 1956).
Ces documents officiels indiquent que l’actuelle ville d’Enfidha s’appelait DAR ELBEY (maison du roi de la régence « Ifrikhia »C'est-à-dire la Tunisie , ville essentiellement agricole ,située à 100 km de Tunis et à 110 km du Bardo, Résidence du Bey. Cette appellation d’il ya presque 5 siècles ,se justifie par le rôle prépondérant du centre qui englobe plus de 60 villes et villages du littoral allant de Bouficha à la Chebba dont la population sahélienne et à dominante citadine .
Ces archives nous rappelaient que les incessantes transhumances des population des nomades issues des tribus qui stabilisèrent leurs mouvements au gré des saisons agricoles ,pour constituer l’entité des sahéliens, composante humaine ,citadine venue par vagues de tribus nomades ,s’installer sédentairement sur le littoral et la basse-steppe (du centre -ouest :kairouan, Sidi Bouzid ,Kasserine etc). Cette sédentarisation des populations sahéliennes avait inspiré les Beys de Tunis d’installer à Dar ElBey à ENFIDHA ,un village Stratégique à 40 km au nord de Sousse pour garantir les prélèvements des plus gros revenus du trésor beylical.
D’ailleurs il suffit d’analyser les rouages du protectorat français et la colonisation agricole de la régence , pour découvrir que les beys husseinites, bien conseillés ,par les « les colons puisaient , sans scrupules ,le gros de leurs impôts de cette région sahélienne que les statistiques publiées en 1900 par un recensement de la population « indigène »( je préfère autochtone « à cette expression péjorative raciste et dégradante), effectué par l’administration coloniale reconnaissait que ces populations sahéliennes où l’olivier régnait en maitre absolu dans cette région –clef de la Tunisie qui n’était qu’une mince frange littorale, coincée entre Monastir et Mahdia qui va s’étendre à partir du 16e siècle et malgré l’insécurité vers le Nord dans l’arrière pays de Sousse jusqu’aux steppes de l’intérieur.
D’autres découvertes de l’histoire séculaire de la Tunisie d’hier, d’aujourd’hui et de demain , nous instruisent d’une façon édifiante à lire au 2 degré que :
1) si cette région sahélienne ne couvrait guère plus d’un quart des terres, elle était la grande ressource de ce sahel avec ses quelque cent mille âmes qui en faisaient la région la plus peuplée de la Régence.
2) Ce quart des terres agricoles de la région consiste la plus grosse cognotte (beylicale) que le Bey ou ses percepteur encaissaient , sur place à « Dar ElBey »Enfidha devenue en 2009 la plaque tournante de l’aéroport le plus moderne de l’Afrique ,l’aéroport international Zine El Abidine Ben Ali
3) Ce sahel citadin est en avance sur le reste de la Tunisie avait été précurseur dans tous les tournants sociopolitiques survenus dans notre pays depuis plusieurs siècle. Il suffit d’évoquer à titre d’exemple les faits les plus marquants survenus sous le régime des Beys avec notamment l’insurrection de 1864 et les terribles représailles qui s’en suivaient .
4) Les richesses du sahel et ses caractéristiques citadines ne datent pas d’aujourd’hui comme certaines âmes ,mal intentionnées peuvent l’imaginéer.Il suffit de compulser l’histoire des principales tribus qui évoluent dans cette région et ses alentour cela va de RIAH en passant par Ouled Saiid ,ES Souassi et El Mthalith ,Al Aguarba et El Mhédhba

5) Loin de moi ,tout glissement vers la propagande partisane ou la froideur chirurgicale des envieux en mal de sensationnel subjectif ,il me suffit de « déranger »l’amnésie des uns et des autres, en précisant que ces composantes de la société sahélienne ont su, depuis la nuit des temps ,garantir leur sécurité politique et sauvegarder leurs biens, en regroupant leurs principales entités tribales autour d’un marabout .
6) Un autre raccourci politico-sociologique m’encourage à enfoncer le clou dans les têtes frappées de cécité, par manque de patriotisme ou embrigadées de la part des ennemis traditionnels de la Tunisie souveraine, pérenne et fière des fabuleuses réalisations de l’ère du changement sous l’impulsion de son Excellence Zine EL Abidine ben Ali président de la République Tunisienne
En me limitant à rappeler que ces mêmes Sahéliens qui avaient refusé sous le régime de Ahmed Bey (1837-1855)et successeurs, avaient signé l’acte de mort du régime monarchique importé de Turquie en rejetant dans le sang le doublement de la « MEJBA »(100% d’augmentation d’impôt)
La célèbre insurrection dirigée par le cheikh de la tribu de Majer Ali Ben Ghedehem en 1864, fut mâtée par les Beys Hussenites qui n’ont de tunisiens que la couronne avec une rare violence pour se trouver « in fine » en cessation de payement et ouvrir la voie au traité du Bardo de 1881 et la colonisation de l’Empire Français .
Donc, cette DAR EL BEY avec ses macubres souvenirs du temps du régime Beylical, change d’appellation pour devenir Enfidha qui vivra dans quelques jours, ses heures de gloire avec l’inauguration de son aéroport international Zine El Abidine Ben Ali .
Ces symboles , de l’histoire de la Tunisie de l’ère nouvelle s’incrustent en caractères dorés dans la mémoire collective des millions de Tunisiens ,fiers des défis relevés avec leur Président charismatique et initiateur de ce modèle de gouvernance efficace et tirant la quintessence de ses synergies dans la richesse des potentialités humaines avec ses deux composantes des deux sexes. Ne serait-ce que pour cette spécificité tunisienne unique dans le monde arabo-musulman , notre pays , aurait pris, d’après les experts et analystes de géopolitique , une avance de plus de 10 ans , par rapport à l’espace arabo-musulman et méditerranéen.
Cette percée de plus en plus tangible et multidimensionnelle , depuis de 2 décennies , grâce à la clairvoyance et à la vision politique de son Excellence Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République Tunisienne qui c’est affirme , à mon humble avis , l’un des seuls hommes d’Etat à posséder une telle culture visionnaire et une telle connaissance de la Tunisie profonde et de son rôle prépondérant sur l’échiquier international .

samedi 7 novembre 2009

La diaspora des Tunisiens à l’étranger opte pour Zine El Abidine Ben Ali

Par Dr Mokhtar ISMAILSousse le 08/11/2009

Un coup d’œil attentif sur Jeune Afrique , hebdomadaire International de réputation mondiale , dans son numéro 2547 du 1er au 7 Novembre 2009, on se réjouit de voir son brillant propriétaire Béchir Ben Yahmed opter pour servir, royalement , son pays et son président Zine El Abidine Ben Ali dans une livraison exceptionnelle , pleine d’enseignements à décrypter le plus objectivement possible .
Aussi , a-t’il choisi une couverture illustrée de la photo de Président Ben Ali et un titre suggestif et ambigu : où va la Tunisie ?
Cette édition Maghreb et Moyen-Orient , nous donne l’envie , comme à l’accoutumée depuis 4 décennies , de foncer sur le célèbre éditorial ‘CE QUE JE CROIS ’ de Béchir Ben Yahmed , avec un sous-titre : ‘ A quoi servent les élections ? ‘ daté du 31 octobre 2009 .
Franchement , ces deux interrogations de BBY, m’avaient donné des frissons puisque , dans l’absolu , j’avais toutes les raisons de craindre le pire pour des interprétations équivoques sur les grands événements relatifs aux élections Présidentielle et législatives du 25/10/2009 .
Mes appréhensions se dissipèrent , brusquement , en plongeant dans le cours magistral de mon professeur de toujours, BBY sur l’actualité mondiale et plus exclusivement tunisienne .
L’édito’ de BBY avec son label ‘ ce que je crois ’ m’invite à brûler mes méninges pour analyser et décortiquer , au scalpel , son contenu .
Personnellement , je tire une fierté, d’un goût particulier, de mon appartenance à cette revue internationale dans les années 60 du 20 e siècle . Son fondateur BBY , qui était le plus jeune Ministre de l’information du premier gouvernement de l’indépendance en 1956 (avec le combattant suprême Habib Bourguiba ), avait eu le courage et la lucidité de démissionner pour créer ‘Afrique Action ’ à Tunis puis , écœuré du pouvoir personnel du chef de la première République tunisienne , de plier bagages et de s’aventurer en Europe , affranchi de la calamité de la censure, de toutes velléités d’indépendance et de liberté d’expression .
Créant l’hebdomadaire actuel ‘Jeune Afrique ’ , qui est devenu , dans un temps record , le chef de file de plusieurs périodiques indépendants ( en Anglais , Français etc….) , qu’il transforma en un empire d’édition et de presse , dont il a fêté le cinquantenaire ,depuis peu.
Avec le concours de son épouse Danielle Ben Yahmed et leurs familles .
BBY avait enterré Afrique-Action, la petite revue artisanale et locale de Tunis , à moins de 30 ans , gage du refus du diktat de Bourguiba et l’incertitude de la roulette russe des humeurs des dirigeants du Tiers-Monde et de s’aventurer à prendre son destin en charge .
Djerbien de souche ( possédant la culture de la saine gestion commerciale en ‘Gére-Bien ’ dans le sang ).
Diplômé de HEC de Paris et fils de la bourgeoisie fortunée de Tunis et Djerba – BBY avait la trilogie de l’excellence , la culture , l’argent et le goût d’entreprendre qui pourrait l’amener très … très …très haut !
D’ailleurs, même s’il avait choisi le secteur le moins porteur : la communication , le journalisme et l’édition , sur le plan financier , son immense talent aurait compensé cet énorme handicap . en fin de cette année 2009 , BBY fête le demi-siècle d’existence de son empire de presse qui n’a rien à envier aux géants des médias internationaux tels que celui de ‘Axel Springer à Berlin-ouest dans un immobile provocateur face au mur de la honte de la RDA qu’on fête le 20 e anniversaire de sa démolition ’ ; celui de DER SPIEGEL( le miroir) , de Hambourg qui a fait et défait des gouvernements en Afrique ,en Asie et en RFA, grâce au génie de l’écrivain-stratège, proche du parti libéral- FDP -Rudolph Augustein etc…
Depuis cinquante ans BBY et sa compagne de route, Danielle , ont multiplié les succès avec leurs enfants et leurs multiples entreprises de presse et d’éditions qui ont essaimé plusieurs autres sociétés, en prise directe avec la révolution numérique et leur mise à niveau sur le plan technologique et cybernautique .
Personnellement , l’édito’ de BBY ‘ ce que je crois’ je ne l’ai jamais appréhendé en tant qu’un essai d’éclairage à certains évènements brûlants de l’actualité géopolitique internationale mais , plutôt , en tant que cours magistrale de science po’ d’un professeur de la trempe des experts et des anciens Présidents US , Français ainsi que les immortels de l’Académie Française , qui avaient ‘hérité ’ pompeusement les titres des profs’ émérites-colombistes ex-ministre , ex-Secrétaires Généraux de l’ONU etc…
‘ce que je crois ’ de BBY , aurait été pour moi , dés ma jeune carrière journalistique , le bréviaire et la seconde religion après le livre saint le Coran que je dévore , 5 à 10 fois pour parvenir à décrypter ses sous-entendus,ses non-dits, ses messages et sa philosophie . Celui du N°2547 du 1 au 7 Novembre 2009 n’a pas échappé à ma démarche quadragénaire .
Pourquoi ?
Tout simplement , par ce que BBY avait l’immense talent de traiter l’actualité-politique planétaire pour passer, avec une admirable synthèse , au spécifique de chaque pays, ciblé par un ‘ce que je crois ’ - Evénement - que chaque leader se crois : être traité , exclusivement et penser que midi est a sa porte !
Dans moins de deux pages de Jeune Afrique au titre intrigant , suggestif et purificateur de : « A quoi servent les élections ? » chacun des pays concernés par ces rendez-vous électoraux ( présidentielles et législatives) dans 4 continents : BBY avec l’humilité et la sagesse des grands érudits qui ne prétendent pas détenir la vérité absolue, épate tout le monde et ses environs .
Mieux encore , il te ravale au degré zéro du doute , en te rappelant , à l’envi, la sagesse de François De La Rochefoucauld : qui affirme : « Nous aurions souvent honte de nos belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent ».
BBY qui reste mon modèle préféré parmi les icônes-stars de la scène politique mondiale, bien que j’étais toujours sourcilleux de l’indépendance de ma pensée , le fanatique de mon égo’ et de mes convictions , selon l’adage sur lequel je n’ai jamais transigé : « il faudrait mieux être le premier de son village que le second à Rome ».
Dès l’adolescence , j’avais théorisé ce concept au point d’inventer des formules cocasses pour traduire mon attachement au ‘Bled’ (village) natal , dans le patois dialectal tel que « ‘’ chaque paysan ou goujat est citadin dans sa brousse ! ‘’ »
Comprenez : « La capitale de Mokis est Bouhjar » et chaque week-end mes amis de la capitale Tunis reçoivent la même réponse je regrette … je rentre à ma capitale Asymati ‘Bouhjar’ ! »
Tous les hajri ne parlent plus que de leur capitale Bouhjar
Pour la partie BBY concernant son pays et le mien … la Tunisie, il étale l’humilité digne de son talent en affirmant par contre procuration ‘’ ce qu’il croit en disant « les politologues et les économistes s’accordent à dire que des pays comme le Brésil, l’Inde ou la Tunisie ont subi la chance d’être partis tôt .Leur mérite est d’avoir été des précurseurs, des éclaireurs, des créateurs de modèle..
Parce qu’il existent , qu’ils ont (créé ou recréé ) le modèle démocratique , l’ont rodé et lui ont donné ses lettres de noblesse, ce petit nombre de pays a rendu plus facile et plus attrayant le passager de l’autocratie à la démocratie.
Ces pays de l’ex-Tiers-Monde qui frappent aujourd’hui, à la porte de l’aire démocratique , rencontrent, parfois, de timides résistances , mais les murs à abattre sont moins épais , les outils dont ils disposent , pour venir à bout, sont plus performants et le climat général plus propice.
Donc, BBY s’accorde avec les politologues , les économistes , les anthropologues et les grands financiers de la Banque Mondiale et le FMI que la démocratie et le développement économique sont des stades suprêmes de l’évolution des pays , le niveau auquel ils aspirent s’élever .
De même qu’en économie il ya des pays qui méritent le beau nom d’émergents , en politique , il y en a qui émergent de l’autocratie ».
Je prétends , en tant que disciple du brillant concitoyen BBY que j’ai vu, dans plusieurs pays Africains, être accueilli comme un chef d’Etat avec les honneurs et le tapis rouge , j’insiste également , à signaler qu’en tant qu’expert de la communication, intellectuelle de la diaspora, vivant souvent à l’étranger , comme BBY , avoir suffisamment de recul et d’indépendance d’esprit et de libre choix dans mes convictions politiques qu’il m’eusse été plus facile d’être moins subjectif que d’autres compatriotes n’ayant jamais su réussir d’atteindre un pilier d’objectivité minimale pour se frayer une voie médiane entre les contempteurs acerbes et les thuréfaires zélés , c’est –à dire : vitupération contre flagornerie !!
Le danger serait de tomber dans l’excès d’un côté comme de l’autre.
Ceux qui n’ont pas cette culture de la tolérance pour autrui , car ils n’auront pas cette chance comme nous ‘diaporatistes’ , grands voyageurs donc plutôt enclins à choisir une seule alternative défendre aveuglement et maladroitement notre patrie - ou l’attaquer excessivement et sans nuance !
En d’autres termes : c’est l’enfer ou le paradis !
Pas d’autres voies possibles.

jeudi 5 novembre 2009

Entre les tribulations de Tahar Belkhoja et les secrets du palais de Cartahge

. Du fond du tiroir de Mokis 7
.Par Dr Mokhtar ISMAIL
.Sousse le 06/11/2009

Les règles de sciences po’ semblent passer devant le nez de Tahar Belkhoja , notre héros malheureux qui a cherché le diable et l’a eu, d’autant plus que sa maison de verre fut , tellement vulnérable qu’elle s’effondra au premier coup de pierre !
Nous nous efforçons de démontrer ce psychodrame d’un tigre en papier , en optant pour la lyre et l’humour , parfois noirs , pour faire une balade entre ses 7 bourdes et les fabuleux défis relevés par l’architecte de la Tunisie conquérante, moderniste et maîtresse de sa chevauchée de
L’excellence,
grâce à la sagesse , la clairvoyance et la prospective de son Excellence Zine El Abidine Ben Ali , un Président de stature mondiale .
Les 7 bourdes de T.B , et l’antidote du 7 novembre 1987 !

Mes confrères de la presse écrite : Boubaker Sghaier et Abdelaziz Jridi , 2 directeurs d’hebdomadaires très côtés dans le Monde Arabe , à qui j’attribue la palme d’or, pour leur courage et leur détermination performante à avoir choisi des arguments convaincants pour déboulonner une icône du Bourguibisme (TB) qui s’est leurré de verser son fiel sur un majestueux bilan du BENALISME dont il rêvait d’en réaliser le un centième .
Mokis qui a eu la chance d’être un témoin attentif ,de l’intérieur, des 31 années d’existence du Bourguibisme , prétend en passe de livrer des secrets d’Etat édifiants sur les principaux acteurs de cette période de la Tunisie indépendante .
En puisant dans mes souvenirs des années 60,70 et 80 du 20 e siècle .. j’ai découvert de succulents faits de la vie politique dans l’entourage du combattant suprême .
En 1967, en pleine effervescence de la préparation des Jeux Méditerranéens de Tunis , j’avais appris le retour de T.B de sa longue planque Sub-saharienne au continent noir(Afrique occidentale).
C’était quelques jours après la ‘’ NeKsa’’ ( Waterloo ) de la guerre des 6 jours et la victoire éclaire d’Israël sur des Arabes bercés par les chimères panarabes de Nasser, une courte période a suffi à T.B pour transiter par le ministère des Finances , en sa qualité de directeur de cabinet de Ahmed Ben Salah.
Sa mission à ce poste hautement politique et très sensible, n’a pas fait long feu pour deux raisons :
a) La suspicion de son chef hiérarchique qui avait très mal réagi à ce parachutage de la 5 e colonne de Wassila , avec l’aval de Bourguiba, sans le consulter .
Ahmed Ben Salah le super multi-ministre (8) ne manquait ni d’arrogance , ni de pédantisme syndicaliste pour aller protester de vive voix devant le combattant suprême.
b) L’expédition de TB à la fournaise de la police , pour la première fois de sa carrière politique , n’était que la conséquence des effets collatéraux de la débandade arabe contre les sionistes .
Les étudiants , furieux et humiliés dans leur amour propre , s’acharnèrent sur les biens des juifs , au centre de la capitale . saccageant tout et incendiant les quartiers chics et les boutiques cossues dont la majorité appartient aux Israélites . leur courroux tourna au vinaigre lorsqu’ils s’infiltrèrent, par centaines, dans les parages de sa majesté l’ambassade U.S.A, à la porte du Belvédère . D’une pierre A. Ben Salah tira deux coups :
Se débarrasser de TB et jeter un pavé dans la mare des Tunisois en limogeant Foued Mbazaa , le poulain de Wassila et prédécesseur de TB chez les flics .
Tahar Belkoja profita de l’aubaine pour faire étaler son art de museler les étudiants , toutes sensibilités confondues , y compris les étudiants du BNED ( Bureau National des Etudiants Destouriens ) qui avaient été tabassés , longuement ,dans les caves du Ministère de l’Intérieur ) . Les militants de la BNED , y compris l’auteur de ces souvenirs , nous avions inventé les sobriquets qui lui ont collé , à ce jour, à la peau . Hélas les épithètes de Big et Bop ne signifient rien à la jeunesse d’aujourd’hui ! ceci était le côté apparent de l’iceberg .
L’autre face cachée de sa mission : éliminer l’encombrant ancien syndicaliste , devenu le super n°1 bis du régime, avec ses 8 ministères, Ahmed Ben Salah .
Wassila lui en voulait à mort d’avoir menacé, directement, ses biens , par la coopérativation sauvage . Les inondations de l’automne 1969 , les rapports du FMI et de la banque mondiale lui portèrent le coup de grâce auprès de Bourguiba ( plutôt occupé par sa santé chancelante ) et son épouse par la gestion de sa fortunes ici et ailleurs .
Je serais un puceau politique , si je ne profitais pas des délais de préemption , pour m’adonner à mon violon d’Ingres , loin d’être innocent , pour vous révéler des secrets du palais présidentiel .
De cause à effet , les retombées tragiques pour ces deux personnalités appartenant au gotha de la politique politicienne des deux premières décennies de l’indépendance, méritent qu’on s’y attarde . Le naufrage de A.ben Salah ne fut possible qu’avec le cinéma bien orchestré par Bourguiba , lors d’un conseil de Ministres d’une durée marathonesque, digne de Guiness Book .
Au cours de cet historique conseil qui avait groupé le staff du combattant suprême, plus deux prévenus qui auraient évité la potence : le Commandant de la Garde Nationale Salem SABBAGH et Tahar BELKHOJA , qui se regardèrent comme des chiens de faïence, dans la salle d’attente du palais de Carthage , alors que leur destin réciproque se jouait, sur un coup de dé, dans l’immense salon où Bourguiba , tint un conseil de guerre pour déterminer les trahisons des uns et des autres .
Dans une ambiance délétère , électrique et lourde , le combattant suprême , fébrile , nerveux , revanchard et les nerfs à fleurs de peau somma tous ses ministres y compris son fils ‘BiBi’ , de cracher la pastille et de tout dévoilé sur tout le monde .
A quelques kilomètres du palais présidentiel plus exactement dans les cafés de l’avenue Bourguiba , les chancelleries des grandes puissances , (USA, GB, France et RFA) faisaient carburer leurs indics’, à plein régime , pour ne pas être sermonnées par le Quai d’Orsay ( Paris ), le Down-street ( Londres ) le Département d’Etat ( Washington ) et le l’AuswaertigsAmt (Bonn). En outre , Radio trottoir et la rumeur publique font rage et les langues se délient et les ‘bookmakers ‘ se livrent à toutes les options et les paris les plus extravagants .
Pour ma part , j’étais parmi les premiers servis, en direct à la source , grâce à mes réseaux , aussi éclectiques que fiables. Je me ferais un grand plaisir à dévoiler tout cela dans les prochaines livraisons .
En avant goût de cela, voici quelques échantillons :
Bourguiba, récupérant une partie de ses forces et rentrant , en catastrophe d’Europe, voulait reprendre la situation en main surtout sa région natale, épine dorsale de son équipe gouvernementale , se distança, carrément , de cette politique de ‘’ paupérisation et spoliation à outrance’’ des biens des petits agriculteurs. Des émeutes , des morts et des suicides eurent lieu à M’saken à 10 km au sud ouest de Sousse , chef lieu des trois gouvernorats côtiers ( Sousse , Mahdia et Monastir , sa ville natale ), signèrent la fin du super ministre ’’rouge’’ Ahmed Ben Salah .
Le combattant suprême , s’informait , auprès de trois canaux , aussi secrets que concurrents : son épouse Mme Wassila , son secrétaire particulier Allala Laouiti et les gouverneurs de la République ( les préfets ) , au nombre de 13 ( qui centralisèrent tous les rapports ( Police , comités de coordination du Parti unique , le neo-destour (PSD) , la Garde Nationale , les chefs de tribus et les anciens militants) .
Des acteurs de premier plan, auxquels me liait une amitié sûre, me mirent au parfum des rebondissements vécus lors de cet historique Conseil de Ministres ( mes mémoires sur les 31 années de la, première République seront publiées, dans un proche avenir (Inchallah si Dieu le veut ).
L’heure fatidique sonna le glas , à l’issue de cette réunion à Carthage qui prit des décisions , apparemment collégiales , mais par Bourguiba , seul et dans un état second !!
Adoptant la méthode de gouvernance du « générallissimo » Franco à Madrid (Espagne) , Bourguiba , fit semblant d’écouter ses ministres notamment le chef de gouvernement Bahi Ladgham et le super premier d’entre eux Ahmed Ben Salah .
Notre héros malheureux T.B qui n’était pas autorisé à assister à ce ‘’conclave ‘’ a dû attendre, de longues heures , durant , en compagnie du brillant colonel de l’Armée Nationale , Salem Sabbagh qui avait été recommandé pour le poste très politique, par Ahmed Mestiri ( du temps où il était Ministre de la Défense).
Officiellement Tahar Belkhoja , en tant que directeur général de la sûreté , était le chef hiérarchique de Salem Sabbagh , patron de la Garde Nationale .
Les langues heures d’attente du verdict pour ces deux hauts responsables de la sécurité publique , n’altèrent point la volonté de T.B de tater le pouls et d’espionner , dans les coulisses du palais qu’il connaissait, comme sa poche, pour en savoir plus sur les délibération ‘’top secret ‘’ des collaborateurs les plus influents du combattant suprême .
Il ne pouvait se tenir en place , dans la salle d’attente . Aussi, avait –il déniché une petite ouverture d’aération qui lui permettait d’entendre tout ce qui se débattait , en conclave Présidentiel , à 1 ou 2 mètres du fauteuil de Bourguiba . Le téléphone arabe fonctionna , si merveilleusement, vite que Béji Caid Essebsi ministre de l’Intérieur et son patron , alerté , paniqué , quitta , discrètement , la réunion pour constater de visu le ménage de T.B .
Reprenant sa place , à quelques mètres du Président , il glissa un petit mot à Bibi ,qui fonça sur la cachette de T.B pour le ramasser de force et l’obliger à rallier Salem Sabbagh à la sale d’attente tout en le traitant de toutes les grossièretés les plus salées …
Dés cet instant , le commandant de la Garde Nationale , avait pressenti que le vent tourna en sa faveur. Ce militaire discipliné pas encore contaminé par le virus de la politique politicienne , ne comprenant rien de ce tintamarre , n’avait plus la gorge serrée et la peur au ventre . Salem Sabbagh , le natif de ‘Dar Ayed ‘ à ksar-Hellal où Bourguiba avait tenu le congrès du neo-destour le 2/3/1934 , avait repris espoir pour sortir indemne de cette épreuve .
Des heures et des heures passèrent avant que le coup de théâtre se produise : le directeur du protocole de la Présidence , Abelmajid Karoui fit irruption dans la salle d’attente , pour prier les deux larrons à rejoindre le grand salon pour l’épreuve de la sentence ou le non-lieu .Bourguiba ,hautain et méprisant , fusilla TB par un regard perçant et exhiba les bulletins scolaires de sadiki , à sa victime du jour et décréta son arrestation . Dans la foulée, il promettait à l’ancien directeur de la Police un long bail avec le sahara de Borj el bœuf qu’il connaissait bien depuis sa déportation de la part des colonisateurs . T.B , la bête noire des étudiants et le barbouze-fonceur qui reforma les services de la sécurité publique , avec un rythme effréné , avec une ambition excessive , et un regard sur les fonctions du maroquin de l’Intérieur , un poste de souveraineté , convoité par tous ses pairs , qu’il obtiendra , grâce aux magouilles de la Majda Wassila, sur un plateau doré , suite à l’évasion A.Ben Salah de la prison civile de Tunis ( du 9 avril 1938), aux premières heures du matin d’un certain février glacial de 1973 .
En poste à Genève , depuis son limogeage , en douceur , du ministère de la jeunesse et des sports , après son échec au congrès de 1971 à Monastir . Restant en contact permanent avec son mentor ‘’le seul homme politique valable en Tunisie ( ‘’ la Majda , dixit Haouari Boumediene ‘’ ) T.B fût le premier à apprendre la nouvelle de la bouche même de l’épouse de Bourguiba à 5 heures du matin, en dormant à poings fermés .
Le plan démoniaque de la Majda lui ouvrit la boite magique , d’autant plus que le cousin de Bourguiba , Hédi Kéfacha qui occupait le poste , n’était pas à son goût .
Elle le réveilla en lui disant à peu près ceci : « Ya T’houra , tu as une opportunité , en or , de devenir enfin, Ministre de l’Intérieur . Personne n’est au courant de l’évasion de Ben Salah du 9 avril . voici ta feuille de route : tu appelleras à 7h 30 ‘ Bourguiba pour lui annoncer la nouvelle . tu fais semblant d’être scandalisé … tu lui enfonceras le clou en t’interrogeant sur la mauvaise synchronisation des services des RG de si Hédi .. . Je me chargerais du reste avec le combattant suprême pour que tu rentres par le premier avion à Tunis » . Il appliqua les consignes de sa parraine , à la lettre . Le scénario de madame Wassila fonctionna à merveille . Bourguiba qui est très matinal , pour insomnie chronique , n’en croyant pas ses oreilles , avec la communication de son ambassadeur, de Genève , entra dans une hystérie spectaculaire et commença à crier ‘comment me faire ça à moi Bourguiba …ya Wassila ..ya Wassila viens tout de suite à mon bureau ! et comme elle était derrière les rideaux , elle se pointa en quelques secondes .
T.B qui était encor au bout du fil, écouta , religieusement , la conversation Présidentielle .Wassila accabla son cousin monastirien Hédi kéfacha et lança un regard inquisiteur à son mari en lui disant tout de go : « tu veux mon avis ? Il y a un seul qui est capable de te sortir de ce pétrin … puis marquant le temps d’arrêt interrogatif pour feindre le coup de la commedia dell’arte que tout se passait dans l’improvisation spontanée et sincère .
Mais , avec qui téléphones-tu à cette heure-ci ? Sautant sur cette bouée de sauvetage que lui tendit la Majda … répondit mais c’est Tahar Belkhoja de Genève !! Tiens … ce chanceux de Tahar pourrait , à mon avis , faire un excellent ministre de l’Intérieur… et a fait semblant de quitter le bureau du Président … Il cria … tu es toujours géniale Wassila , tu as raison, c’est le bon choix … et se retourna au combiné de son téléphone pour crier à l’adresse de T.B « rentre Tahar , immédiatement de Genève , je te nomme à l’instant Ministre de l’Intérieur … » Il convoqua , d’urgence , un conseil de Ministres pour débattre de ce coup parfait de Ben Salah et les retombées de sa mystérieuse évasion , sur le plan international ! Il parla de tout et de rien avec ses collaborateurs , sans évoquer la nomination de T.B !
Quant à notre brillant colonel Salem Sabbagh , il quitta , certes , le commandement de la GN, pour occuper le poste ,tant envié , de chef de la mission militaire à Bonn (RFA).
Le soir même de sa mésaventure de l’automne 1969 , il avait eu l’honneur de dîner avec son épouse à la table du président Bourguiba qui lui avait fait , entre la pomme et le fromage ,la confiance si après : « ta mission à Bonn n’est que provisoire, puisque il envisage sérieusement de te nommer Ministre de la Défense Nationale … »
Toutes ces promesses ne résistèrent guère aux contraintes de la ‘’Realpolitik’’ . Sabbagh rejoignit Bonn , d’urgence , où il passait 7 ans au cours desquels il étalait tout son savoir faire pour développer la coopération militaire Tuniso-ouest-Allemande par 10 ou 12 , tout en tissant des amitiés très solides avec le ‘’Bundeswehr’’ et ses collègues d’outre-rhin qui avaient échoué à l’enrôler pour servir dans la 4 è puissance militaire au monde .
J’étais témoin de ses offensives de charme des généraux ouest allemands pour faire cédé le colonel Salem Ali Sabbagh . Mais , mêmes les offres les plus alléchantes ne l’avaient point poussé à cédé d’un iota de son patriotisme et sa tunisianité .

vendredi 30 octobre 2009

Tahar BelKhoja l'ex-Ministre de l'Intérieur de Bourguiba:
de l'imposture à l'arnaque jusqu'à la trahison du BENALISME !
Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 03/11/2009
corrigé et enrichi

J’ai promis depuis quelques temps de vous révéler des informations inédites sur l’ex-ministre de l’intérieur de Bourguiba (Première République ) .
Il m’aura fallu plus d'une semaine de recul, sur cette citrouille, débile de ce super-ministre de la 1 ere République , enfant gâté du sérail, plutôt , le caniche de la ''Majda Wassila'' , devenu la bonne à tout faire de la seconde épouse de Bourguiba, pour réaliser tous ses plans machiavéliques .
Et puisque le ridicule ''de la tactique de la balançoire '' ne l’avait jamais dérangé, il aura été le canard boiteux qui se trompa d’époque , d’environnement géopolitique et de sérénité , pour pouvoir se mettre au diapason des fabuleux succès de l’ère du renouveau.
il aura, sans aucun doute , raté l’occasion en or de se taire et de se faire oublier, tant il est vrai qu’il eusse été, par je ne sais quelle '' Baraka '' (chance inouie), ou quelle magnanimité de son Excellence Zine el Abidine Ben Ali, président de la 2è République, ait pu conserver ses biens, illicitement amassés et son standing princier, oisif et victime de la folie des grandeurs.
Un arnaqueur, hors-pair, des richesses du pays , faisant main basse sur tout ce qui est public , pour troner sur une fortune colossale , dans un temps record, sans qu’il ait à répondre de ses crimes .
Je suis, tout aise, de parler de ‘’si Tahar Belkhoja ‘,qui se targue de ''son palmarès politique de 30 ans '', sic ! , aux premières loges du Bourguibisme , d’autant plus que j’étais , son collaborateur le plus proche, dans l’un des ministères qu’il avait dirigés, à son retour au bercail , après une planque ‘juteuse’ de plus de 7 ans dans 7 pays de l’Afrique occidentale, avec résidence à Dakar, chez Leopold SENGHOR.
Mes origines Mahdoises, du côté maternel et mes allergies épidermiques de me faire embrigader par d’autres faucons, sans foi ni loi , du côté du ‘’bled’’ paternel , ont aiguisé mes réflexes d’indépendance inalnéable.
Entre la peste côtière, au Sud – Est de Monastir et le choléra du descendant des fatimides , j’avais opté pour l’aventure marine du Cap-Mahdia (Borj-Erras) et la romantique presqu’île
que le cimetière marin le plus célèbre du monde englobe, entre ses tentacules et les rives de ses deux plages, au sud à quelques mètres de la ‘Skifa el kahla ‘ et au Nord, la zone touristique qui prend ses racines avec les rochers ‘de Sidi Jaber et ElHamra.
J’ai jugé utile de faire ce préambule , en guise de rampe de lancement sociogéographique pour décrypter ce que je prétends surnommer le cas pathologique de Tahar Belkhoja .
1) Connaissant ses limites intellectuelles et ses incapacités chroniques de pouvoir rédiger 2 phrases intelligibles dans la langue de ‘’SIbaoweh’’ ou celle de ‘’Molière’’ , je puis affirmer, avec force, que Tahar BelKhoja, n’est pas l’auteur de’’ cet article-boomerang ‘’ illustré de sa photo retouchée, liftée et défigurée par l’excès des produits cosmétiques, assaisonné ''d'El henna el Gabsia''‘ pour faire un semblant de cru du pays.
Vous me diriez d’où teniez-vous cette conviction ? Je répondrais , tout bonnement, ‘’ j’étais son nègre de service ‘’( c'est à dire le concepteur et le rédacteur officiel), de tous ses discours, interventions ou rapports publiques au département de la jeunesse et du sport .
Si vous aviez encore des doutes, demandez l’avis de notre ami Abderrazak El Kéfi, l’un des super ministres du premier gouvernement de l’ère nouvelle .
En outre ,je rends hommage à mes collègues : Boubaker Sghaier , Abdelaziz Jridi et Abderrahmen Majeri d’avoir eu le courage de s’exprimer , avec plus ou moins de bonheur, sur cette problématique, dans la langue d’Eljahedh, ce qui garantirait une grande diffusion en Tunisie , dans le monde arabe et parmi la diaspora tunisienne dans une centaine de pays frères et amis .
Pour ma part, j’avoue que les logorrhées et les rancœurs d'un Tahar Belkhoja vieillissant , sous le syndrome dévastateur du modèle universel du ''BENALISME'' , sont injustifiables et impardonnables, pour un ex-Ministre de l'Intérieur, devant appliquer , scrupuleusement , les règles de réserve .
Les 7 bourdes de T.B ont fait un trou dans l'eau
pour l'architecte du 07/11/1987

Ma profonde connaissance de la personne incriminée et les investigations approfondies de son parcours privé , estudiantin , affairiste, indécamment corronpu et diplomatico-politique , truffé d’incohérences, de trahisons, de renversements d’alliance et de boulimies insatiables pour l’argent et la bonne chaire ( Les nymphettes qu'il prenait en otage de leur mari, avec la complicité de ses propres filles , dans la ville lumière, alors que le pauvre ingénieur chimiste , se faisait cocufier par "le cousin-tonton" , à quelques milliers de kilométres , aux pays du golf ), aurait été la cause de ses disgrâces répétitives , et ce malgré l'immunité intéressée, de sa protectrice:
la majda Wassila .
Paradoxalement , ses accointances louches auprès de la première dame de Tunisie de naguère, et sa place conquise au cercle fermé de sa cour, où des flagorneurs ,des tartuffes et des bouffons, recrutés tous azimuts, s'entretuèrent pour gagner les grâces de la baronne , avaient permis à Tahar Belkhoja , le bel homme, venu de Mahdia, de faire briller son étoile filante dans les salons cossus de la capitale. Pour les amnésiques, dois-je rappeler que même ses fracassants échecs dans des missions impossibles (par exemple, liquider , physiquement le socialiste Ahmed Ben Salah aux 8 ministères) , ont été trés vite oubliés. Bourguiba qui ne lui avait jamais pardonné son laxisme, s'est fait amadouer par Wassila, sa parraine puisque ses 3 mois de prison à la PCT du 9 avril 1938 , ont été vite oubliées, avant de passer l'éponge et d’écourter ses traverses du désert au strict minimum .
Je me permets , pour rendre plus agréable ma prose authentifiée par la preuve * 7 , de faire usage d’ellipses à connotations sociologiques atypiques , dans le genre de la comédie du pouvoir , au gré des soirées libertines , à quelques mètres de la chambre à coucher du prince , confronté aux insomnies de la dépression et la paranoïa de 3 è degré!
Jean-Auguste INGRES avait frappé dans le mil en prenant à contre-pied le chouchou de Mme de Bovary ( comprenez la Majda) en évoquant 2 qualités qu’il ne possède guère
« Avec le talent , on fait ce qu’on veut. Avec le génie, on fait ce qu’on peut »
Et comme ce bel homme « Mahdois » n’avait ni le talent , ni le génie , il s’ingéniait à compenser, ses tares et à s’afficher comme "le Don Juan" , disposé à toutes les compromissions, pour grimper dans la sphère des fidèles de la basse-cour du palais de Carthage ,’’ en standby’’ , prêt à marcher sur le cadavre de son père , pour arracher un poste officiel, de préférence dans les centres névralgiques de la sécurité ou des finances parallèles pour servir et se servir !
j'étais, personnellement, victime de ses coups de défenses d'éléphant, passées, en contre bande, de l'Afrique occidentale ( Dakar-Abidjan ), à 3 reprises , dont les blessures ne sont pas cicatrisées , à ce jour .
Je me rappelle que son compagnon de banc d'école , au collège Sadiki, feu Mustafa AMARA , un grand dirigeant de football , m’avait révélé que « du temps de l’adolescence (16- 18 ans) ,
il le taquinait souvent en lui susurrant à l’oreille, pendant les cours de philo’ et de français qu’il ne supportait guère : « ya T’houra E’chnowa H’el Anaka, tu seras ambassadeur, tu es si élégant et bien sapé que je te prédis une carrière diplomatique ou politique » .
Effectivement la premiere étape de son itinéraire politique c’était la conquête de l’Afrique occidentale , avec un long bail diplomatique, dés l’entame de sa carrière post- UGET (1957)

En disséquant le conglomérat d’inepties, de contre-sens et de bourdes dépassant l’entendement de l’article de T.B, dans un hebdomadaire d’opposition dont l’audience et l’impact sont nuls, car versant dans le radicalisme, le sectarisme et la politique de l’autruche, l’obligeaient à subir la règle de : ‘’tout ce qui est excessif, est insignifiant ‘’ !
Cet article de T.B dans une feuille de choux, folklorique et inconnue de l’opinion, fut la seule publication à avoir accepté, contre une somme rondelette, de T.B le ‘’cassandre’’, le ‘’don quichotte’’, le cheval de retour, à court d’idées et de stature pour pouvoir prétendre chahuter, uniquement dans ses fantasmes, les défis relevés de l’ère nouvelle.
Cet ’’article boomerang‘’ qui n’était que la résultante logique de ses danses folkloriques, d’il ya 28 ans, quand il était Ministre de l’information du gouvernement M’zali, lorsqu’il avait réquisitionné une vingtaine de penseurs, de sensibilités politiques différentes, pour rédiger, en conclave, une interview, payée monnaie sonnante et trébuchante, au canard de Nejib Chabbi.
Après les élections traficotées de 1981 qui poussèrent l’imagination populaire à résumer la situation rocambolesque, par cette boutade : ‘’ les cartes vertes de A. Mestiri (MDS) ont tellement eu honte de leur victoire, qu’elles ont rougi dans les urnes de Bourguiba et ses acolytes ’’ !
N’était-il pas épique et kafkaïen de voir ce Ministre de l’information désavouer ‘’ le combattant suprême, monter sur le cheval de la démocratie et s’afficher comme le chantre du pluralisme, après avoir été le Directeur général de la police, barbouze, sanguinaire et répressif, notamment pour les étudiants des années 1966 / 1969 .
N.B : Le figuaro, quotidien français, à grand tirage et dont le blog est consulté par des dizaines de millions d'internautes, nous avait provoqué un immense plaisir à diffuser sur le net notre article du 26/10/2009 : ''Le Benalisme, un modèle de gouvernance universelle''

(A suivre pour le développement des dessous folkloriques de T.B et ses dérapages clownesques pour ne pas se faire oublier … quel gâchis pour un baron en panne d’idées ) .

lundi 26 octobre 2009

Pourquoi pas le prix Nobel de la paix pour Zine El Abidine BEN ALI ?

POURQUOI PAS LE PRIX NOBEL DE LA PAIX
POUR ZINE EL ABIDINE BEN ALI ??
Par Dr Mokhtar ISMAIL
Sousse le 28/10/2009


Mes sincères félicitations pour l’unique chef d’Etat Arabo-Musulman qui , en 2 décennies de gouvernance efficiente , positivement prospective et crédible, ait su se hisser sur le piédestal de l’universel !
Mon président et celui de 11 millions de Tunisiens dans le pays et partout dans la planète, clairsemés sur 5 continents, son Excellence Zine El Abidine BEN ALI .
Du fond de ma réclusion de Sousse, à quelques centaines de mètres de la paradisiaque plage de Boujaafar, permettez-moi de vous tenir la parole de la franchise , du cœur et de la sérénité ….
Tout en prétendant avoir été le seul et unique ‘turfiste politique’ , au monde, à avoir prophétisé , après l’échec de la fusion Tuniso-Lybienne(RAI le 12/01 /1974 à Djerba) que : ‘’Mr Zine El Abidine BEN ALI , succéderait à Bourguiba … !’’
Cette prémonition , jugée ‘’farfelue , voir intolérable ‘’par la nomenklatura de la première République ... D'ailleurs '' je l’ai payée trop chère'' !! …. Pourtant elle s’est réalisée,
13 ans plus tard !
Dans ces jours de liesse et de sublime bonheur pour 99% des Tunisiens, n’en déplaise à 4 pelés et 3 tondus , détracteurs frustrés , des paris , fabuleusement réussis de la 2e République sous votre impulsion, je livre une autre ‘’inspiration prémonitoire’’ , peut-être, plus ‘’farfelue » que celle
de 1974.
Il s’agit de proposer son Excellence Zine El Abidine BEN ALI , Président de la République tunisienne pour le prix Nobel de la paix … !!!
Oui , Monsieur le Président , votre bilan pour l’universel , mérite bien , haut la main , cette prestigieuse distinction mondiale, car je ne répète, jamais assez, cette sagesse de Philippe Soller ‘’ Celui qui parvient à la Grande Destinée s’adapte , mais celui qui ne saisit que sa petite
destinée, la subit ‘’ .
(voir Blog et Facebook de Sabour2009- Mokis).
J’aurais l’incommensurable honneur de me porter candidat, résolu et déterminé au pilotage de cette proposition, que mon 6e sens me pousse d’affirmer que le coup soit jouable !!

Nonobstant l’amertume qui me cisaille le tréfonds de mes entrailles et de mes méninges d’avoir
,hélas, raté vos 5 scrutins , avec beaucoup de stoïcisme, eu égard aux empêchements injustes et dégradants que vous sauriez loin de ne pas savoir !! Je suis, toujours , loyal, admiratif de votre ''maestra'' politique, malgré mes échecs personnels, mes dérapages et mes erreurs d'appréciation dont auraient profité mes coriaces ennemis, pour me sevrer, 22 ans durant, de votre sollicitude.
Pour certains ''souffleurs'' de fiel, derrière la scéne thèatrale d'un 4e art de caniveau,
aura été, en passe de perdre leur arabe et leurs épées, au point d’être désarçonnés de ce ralliement, si tardif, de Mokis à votre politique éclairée, volontariste et prospective. Il m'aura été plus sage d'occulter tout ce passé douloureux, car un inexpliquable pressentiment m'aurait, par une inspiration divine, conseillé de miser sur votre magnanimité, générosité et votre grandeur d'âme pour remettre à votre service, avec humilité et abnégation, toute l'ardeur et la capacité de servir votre vénérée personne et votre rayonnement mondial, avec comme point de mire, cette distinction universelle, qui aurait été un pari du domaine du possible.
Excellence, ayant été le sauveur providentiel d'une Tunisie, à quelques jours de devenir une république banannière, je reconnais que vous aurez été le capitaine héroïque, ayant bravé tous les dangers, pour saisir votre ''Grande Destinée'' , prendre le gouvernail d'un navire en dérive, le mettre sur le bon cap et proclamer, civiquement et avec un sens aigu de la maturité civilisationnelle , l'heureux avènement de la 2e république, à l'aube du samedi 07 novembre 1987.
Aussi , ai-je proclamé, solennellement, mon ''mea-culpa'' tout en exprimant mon engagement indéfectible, à vous servir tant il est vrai que les jeunes, nés 5 ans après votre libération audacieuse de la Tunisie , auraient été plus heureux , que Mokis !!
( Au revoir... pour le prochain message avec une prise de position ''épicée'' sur les dérapages surréalistes et suicidaires de l'ex- Ministre de l'Intérieur de la première République, Tahar Belkhoja ...)

samedi 24 octobre 2009

LE BENALISME , UN MODELE DE GOUVERNANCE UNIVERSELLE .

Par Dr Mokhtar ISMAIL
(24 octobre 2009)



Deux décennies de gouvernance efficiente, prospective, mondialement crédible et fiable du président Zine El Abidine BEN AlI, qui a réconcilié toutes les composantes de la société tunisienne avec le pouvoir.
J’ai jugé, primordial, de révéler certaines confidences sur les faits les plus marquants de ce demi-siècle d’indépendance d’un pays, pris en sandwich entre des voisins peu commodes et un vieux continent trop euro centrique et dominateur.
Mais il aurait fallu remonter dans le décodage de l’ambiance mondiale de la 2e partie du 20e siècle pour prétendre analyser avec plus de lucidité
et d’objectivité ce foisonnement de retombées négatives sur la Tunisie.
Ainsi faut-il rappeler les sinistres performances des grandes puissances aux dépens des 2e ,3e et 4e mondes, au cours des 60 années post -2e guerre mondiale. La star de cette Amérique dominatrice, enlisée dans le syndrome de pourchasser le péril rouge, du voisin cubain Fidel Castro, jusqu’aux confins de l’Asie (URSS et ses satellites), Henry Kissinger, chef de la diplomatie de Nixon, fût l’homme le plus puissant de la planète, craint et respecté par son propre patron. D’ailleurs ce professeur, arrogant et imbu de sa personne, n’hésitait pas à fusiller son président de quolibets sarcastiques et de qualificatifs insultants tout en régnant sur le département d’Etat US, avec ses 15000 diplomates .
Le fantasque colonel lybien, fan inconditionnel de Nasser, n’avait jamais ‘ digéré ‘ son orphelinat du héros de la révolution de Juillet 1952 , date repère du jeune sujet du roi Idriss Senoussi alors qu’il n’avait que 11 ans lors du coup de poker de son idole ‘Elbagbachi‘ Jamel et ses compagnons de l’armée.
Ce fut une fixation pour notre voisin du Sud-Est, totalement négligé par Bourguiba, pourtant d’origine tripolitaine et ayant passé son enfance au quartier des ‘trabelsia’ entre ‘Bab Brikcha’ (au sud) et ‘Bab El Gharbi’ au (nord-ouest), de sa ville natale : Monastir.
En se frottant à Gadafi, de 40 ans son cadet . ils n’avaient ni les mêmes centres d’intérêt, ni les mêmes cultures, ni les mêmes doctrines. Que de paramètres eussent-ils opposé Bourguiba à Gadafi !!
Cette déclaration de Jerba, improvisée au point d’en avoir paraphé la naissance, en ‘catastrophe’, sur le papier –entête de l’hôtel Ulysse à Jerba le 12 janvier 1974.
Cet accouchement, au forceps, de la RAI, aurait véhiculé les germes de son échec.
Un Bourguiba aux abois, sans pétrole , ni atouts, à la mesure de son ‘génie politique’, ni à sa stature qui ne ‘court pas les rues’ sic !! , avait mal calculé les réactions de son ancrage dans le giron franco-américain.
Le leader tunisien avait, totalement, sous-estimé les résistances de ses proches collaborateurs, son fils unique ‘Bibi’ et sa seconde épouse ‘la Majda wassila’ , tellement politisée et au parfum de tous les détails des manœuvres politiciennes de son pays et du monde arabe qu’elle eusse inspiré Boumediene de lui décerner le sobriquet flatteur au ‘ Nouvel observateur’ hebdo’ socialiste, dirigé par Jean Daniel, à ce jour, qui résuma la pensée du dirigeant algérien en ces termes : ‘le seul homme politique valable en Tunisie… c’est , incontestablement, Wassila Bourguiba’ .
Tout en s’arrogeant le ‘ droit d’aînesse ‘ de faire le gendarme de la sous-région.
Il voulait s’afficher comme ‘ l’œil de Moscou’ de l’URSS de Leonid Brejnev qu’il eusse été inacceptable, pour lui, de ‘ prendre le train en marche ’ lorsque Bourguiba lui annonçât, de sa chambre à coucher du palais de Carthage, au téléphone, les détails de l’avènement de la RAI.
Boumediene n’aurait jamais pardonné à Bourguiba d’avoir refusé l’union avec l’immense pays ( son voisin de l’ouest : l’Algérie ) , quelques mois plus tôt- février 73 – à l’occasion de la célébration commune du 16e anniversaire de la boucherie grotesque de l’armée française, perpétrée sur la ville – martyre : Sakiet Sidi Youssef
( 8 février 1958) .
Le maître autocratique de l’Algérie qui ne se gênait pas de jouer le gendarme du Maghreb, tout en s’affichant comme le chef de file des pays non-alignés, ne s’embarrassait guère de scrupules pour tancer ses voisins et leur dire des vertes et de moins mûres, au hasard des sommets arabo-africains, tenus, le plus souvent à Alger.
Le larron- surprise, venu du pays de Omar Al Mokhtar ( héros du royaume Lybien ) eut le mérite de brouiller les cartes de ses compères (au nord : Bourguiba ) et au nord-ouest , le tombeur de Ben Bella, ami de son maître à penser Nasser.
Cette rétrospective maghrébine que j’ai vécue, intensivement entre Tunis, Paris et Bonn aura été mon bizutage dans les labyrinthes minés de la politique.
Je ne remercierais jamais assez mes amis en képi qui m’ont vacciné de l’empirisme archaïque du parti unique et de me faire découvrir les vertus de l’altruisme, l’abnégation et le sens du sacrifice en les côtoyant dans l’accomplissement de leurs nobles missions, en Tunisie et à l’étranger.
Trois ou quatre officiers supérieurs de l’armée tunisienne qui ont servi la patrie, discrètement et avec bravoure, au cours des 30 premières années du règne, sans partage, de Bourguiba, sans se mêler de la politique politicienne et des luttes intestines du carrousel du dernier carré des fidèles du pensionnaire de Carthage, m’avaient appris , sans le savoir, à décoder les jeux d’échecs qui se développèrent entre les différentes strates du magma socio-militaro civil du pays dans les années 60.
Cette enrichissante aventure qui a pris ses origines naturelles dans mes contacts quotidiens avec le gratin de nos officiers sup’ à la caserne du Bardo, soit en jouant au foot avec les Younes Chetali, A. Echikh , B. Ben Aissa, Abrz Essaied… qui invitèrent les joueurs civils, ayant fait les beaux jours des grandes équipes du pays tels que Noureddin Diwa, Moncef El Gaied, Larbi Touati, Moncef Chérif, Abderrahmen Ben Ezzedin… qui avaient une carte blanche pour accéder à cette chapelle militaire très surveillée par la Police militaire et la sécurité de la grande muette (2e bureau ) du Bab Mnara . L’autre volet de cette communion avec les hauts-cadres de la Défense Nationale , consistait à donner des cours à l’Ecole supérieure militaire EPS pour l’octroi des diplômes devant accélérer leur promotion militaire. Le 4e volet fut une découverte mutuelle au sein du comité des Jeux méditerranéens de 1967 de Tunis.
Plus de trois ans durant, nous planchions, ensemble, militaires et civils, nuit et jour pour relever le défi de réussir le pari sportif et organisationnel de ces joutes.
Le 4e volet est, exclusivement personnel : ma découverte, en filigrane de deux officiers supérieurs qui émergèrent du peloton tout en étant très discrets, de forte personnalité et doués d’un talent supérieur et d’un charisme hors du commun, dans deux périodes différentes. L’une, plus spécialement en RFA (de 1971 à 1976), au cours de laquelle mon entente avec l’ancien commandant de la Garde Nationale , expédié par Bourguiba à Bonn, développer la coopération militaire avec la ‘Bundeswehr ‘ (Armée fédérale ) , mon ami et concitoyen, né dans la maison du Néo-Destour (02/03/1934) à Ksar Hlal- Salem Sabbagh, qui, une fois rentré au bercail, s’était reconverti aux affaires.
L’autre haut responsable prédestiné à un majestueux avenir en 1966, déjà ! lorsque, je ne sais par quel hasard et quelle chance pour moi, j’ai perçu chez lui, des qualités d’un meneur d’hommes, d’une trempe exceptionnelle ! il s’agit de son Excellence, notre vénéré Président Zine El Abidine BEN ALI, qui, après avoir sauvé le pays du chaos, avait risqué sa vie , un certain samedi 7 novembre 1987 pour écrire les pages les plus somptueuses de l’histoire de la 2e République.

vendredi 23 octobre 2009

Oui je suis fan de notre visionnaire président Zine El Abidine BEN ALI .

23 octobre 2009

A quelques heures de la clôture de la somptueuse compagne de la présidentielle 2009, avec un impact médiatique aussi ciblé que convaincant sur les cinq continents, je me dois de puiser du fond de mon tiroir et de mes souvenirs succulents, pour compléter la tranche d’actualités géopolitiques les plus inédites de l’histoire contemporaine de la Tunisie, sur 55 ans d’indépendance !!
Ainsi, faut-il rappeler que mon engagement passionné pour la RAI, qui avait pris tout le monde à contre-pied , aurait été une opération suicidaire pour moi, tant il est vrai que la génération de 10 ans plus âgée que la mienne, ne m’avait jamais pardonné mon indépendance d’esprit et mes relations éclectiques et sélectives. Mes succès universitaires et journalistiques en RFA, dans un temps record (71-74), me compliquèrent l’existence.
La fournée du l’UGET qui effectua une percée fulgurante dans les postes clés de la 1ére République, dés l’indépendance, en confisquant des maroquins dans le gouvernement de Bourguiba, tels que T. Belkhoja, Mongi Kooli, Med Sayah … passés, du four au moulin, de secrétaire général de l’UGET à un membre de gouvernement Bourguiba, avant de fêter leur trentième anniversaire.
Quant à nous, les natifs des années 40 à 50 du vingtième siècle, nous aurions eu à se morfondre dans notre frustration intellectuelle dévastatrice que j’ai défini par le sobriquet évocateur de génération « des dindons de la farce », ayant raté le train de la 1ére République tout en hypothéquant notre adoption parmi les ministrables de Bourguiba. En un mot, nous étions des baudets qui ruèrent dans les brancards sans pouvoir exaucer l’ambition de nos moyens.
Nos ainés qui auraient monopolisé les grâces de Bourguiba et Wassila, trois décennies durant, auraient tout fait pour torpiller nos escarmouches dont le dessein légitime de cueillir des miettes ou des morceaux de fromage qu’ils ne volèrent point lâcher à leurs cadets.
Mais revenons à cette mésaventure poste-échec de la RAI entre Jerba-Zouara et Tunis qui poussa le colonel Gadafi à claquer la porte, à l’issue d’une réunion houleuse du conseil de la révolution dans sa tente de Bab Al Azizia à Tripoli pour fuguer et se terrer dans son terroir aux confins de l’Egypte pharaonique entre Syrte et Benghazi.
Cette Egypte qu’il avait tant admirée pour les beaux yeux de son idole Nasser, avant de perdre ses illusions avec un Anouar Sadate qui fit un pied de nez à tout le Monde arabe en faisant courbette devant les sionistes de Tel-Aviv et leurs parrains de Washington.
Ce saut dans l’inconnu du successeur de Jamal, manipulé par les « moukhabaret » égyptiens, leurs homologues Yankees de la CIA et ceux du « Mossad » sioniste, lui fût fatal, lors du défilé militaire d’octobre 1983 par les frères musulmans, longtemps persécutés par Nasser et Cie.
Le lieutenant Islambouli avait planifié son coup de maître pendant dix ans à l’intérieur de l’armée égyptienne avec toutes les complicités idoines pour déjouer les plans sécuritaires des fidèles du 2 éme président de la révolution de 1952.
Grisé par la seule victoire des Arabes contre Israël, en 30 ans de belligérance, Anouar Sadate abusa du pouvoir personnel du chef d’Etat du plus grand pays arabe, ne reculait devant aucune concession au monde occidental, ce qui agaça Gadafi, d’autant plus que l’humiliante défaite de la guerre des six jours, 2 ans avant son coup d’état de 69, aura été si désastreuse pour ce jeune nationaliste arabe qui n’avait rien compris à ce « Waterloo » qui avait englouti 8/10e des territoires palestiniens.
Hélas le plan machiavélique d’Henry Kissinger, le ministre des affaires étrangères du président Nixon (le faucon républicain) qui avait débouté Jhonson (le démocrate, héritier de J F Kennedy, assassiné à Dallas en novembre 1963. Ce brillant stratège ouest-allemand, né à Kiel port naval, proche des pays scandinaves ). Ce Kissinger qui avait su imposé ses théories antitiersmondistes, n’aurait probablement, jamais pardonné à ses géniteurs de l’avoir procréé au 3éme Reich.
Ce génie du transfuge Américain venu du vieux continent s’est imposé comme le plus brillant stratège de plusieurs présidents US. Toutefois, son étoile a brillé au firmament des allées du pouvoir à Washington notamment avec l’administration Nixon. Partagé entre ses cours professoraux à l’université et ses sympathies avec l’Etat hébreu, avait dicté la loi aux 5 continents de la planète, en théorisant ses doctrines géostratégiques les plus futuristes sur la guerre froide entre l’OTAN et le pacte de Varsovie avec l’URSS …

A suivre…..